Quantcast
Channel: Madame Figaro - réseaux sociaux
Viewing all 386 articles
Browse latest View live

Draguer sur Tinder, Happn, Facebook quand on est en couple, est-ce tromper ?

$
0
0

Le jeu de séduction en ligne, c'est de la tromperie, selon le sociologue Pascal Lardellier.

Matcher sur Tinder, discuter avec des inconnus sur Adopte un mec, flirter avec une connaissance sur Facebook alors qu'on est en couple, est-ce tromper son ou sa partenaire ? Éléments de réponse.

Vous matchez sur Tinder, discutez avec des inconnus sur Adopte un mec, flirtez avec une connaissance sur Facebook. Vous êtes un as de la drague 2.0. Le hic : vous êtes en couple. Mais rien à faire, vous êtes accro à cette montée d'adrénaline lorsque votre smartphone vibre pour annoncer un « match » ou l'arrivée d'un message, envoyé par le beau gosse de l'open space. C'est grave docteur ?

Une logique de l'adultère

Pour Pascal Lardellier, sociologue et spécialiste des nouvelles technologies et du couple, il y a tromperie, peu importe le degré de drague d'une discussion. « On peut essayer de se cacher sous le couvert de la camaraderie mais quand on suit ce genre de comportement, on est dans une logique de l'adultère », assure l'auteur de Génération 3.0. (1).

Pour preuve, le spécialiste donne deux exemples. « Quand le conjoint l'apprend, c'est souvent une cause de séparation. J'ai vu des couples qui, lorsqu'ils se constituaient sur des sites de rencontre, désactivaient leurs comptes en même temps. L'acte de désinscription se présente alors comme un marqueur de constitution du couple », analyse Pascal Lardellier.

Ariane Picoche, journaliste et cofondatrice du site ASV STP, le labo du couple 2.0, nuance : « Pendant des millénaires, le mariage était la norme, l'adultère était condamné par l'Église et juridiquement considéré comme un crime. Depuis 1975, il n'est plus puni pénalement, les mœurs ont changé, le couple a évolué. Aujourd'hui, puisque l'État ne nous impose plus un modèle unique, c'est à nous de fixer nos propres règles, à partir de nos expériences, nos envies et celles du partenaire. Cela est vrai pour le couple en général, et la tromperie en particulier. » Pour Jonathan (2), qui avoue « avoir fait ce genre de cachotteries », ces séances de drague sur les sites de rencontre n'étaient pas si condamnables. « Je parlais de tout et de rien et je parlais librement de ma situation. » Il faut dire que, de son côté, son ancienne copine, flirtait avec un autre garçon sur Facebook...

La désinstitution du couple

Est-ce que tromper c'est physique ou moral, virtuel ou tangible ?

Les outils du numérique ont décloisonné les normes, et « désinstitutionnalisé le couple », observe Pascal Lardellier. C'est le « polygaming » - une théorie du sociologue - ou l'art « d'avoir délibérément plusieurs partenaires sentimentalo-sexuels ». Cette façon de se comporter n'aurait jamais été possible sans l'avènement des nouvelles technologies, souligne Pascal Lardellier. Facile de draguer 20 personnes en pianotant discrètement sur un clavier. Mais pourquoi le cacher ?

L'important pour Ariane Picoche est d'être au clair avec l'autre pour ne pas le blesser. « On définit les limites ensemble : est-ce que tromper c'est physique ou moral, virtuel ou tangible ? Draguer en ligne, alors que l'on est en couple, devrait faire partie des clauses du contrat que l'on établit avec son partenaire. » C'est ce qu'a fait Julia (2), la vingtaine, lorsqu'elle était en échange universitaire à Hong Kong l'année dernière. Curieuse, elle s'est inscrite sur Tinder mais a choisi d'avertir son copain de l'époque. Peu emballé par la démarche, il a cependant répondu qu'elle avait toute sa confiance. Résultat : Julia a discuté avec une dizaine de prétendants mais n'en a rencontré aucun.

Une question d'égo

Pourquoi ce besoin de (se faire) draguer alors que l'autre est déjà là ? « Je voulais voir comment on m'aborderait, ce que ma photo et ma bio inspireraient. Une amie m'avait aussi dit que c'était un bon moyen de faire des rencontres amicales à Hong Kong », explique Julia. Ariane Picoche confirme, les Tinder et autres Happn capitalisent également sur leur dimension sociale : « La cible principale reste les célibataires, mais ces sites mettent avant tout des personnes en relation, quel que soit leur profil. Au final, on en fait ce que l'on veut : discuter avec des inconnus, chercher une relation d'un soir, rebooster son ego... »

C'est ce qu'a fait Jonathan avec son ancienne petite amie, rencontrée sur Adopte un mec. « J'ai continué à flirter avec des filles pour prendre confiance en moi, constater que je pouvais plaire. » Le jeune homme met en évidence deux manières d'utiliser ces outils : « Rencontrer l'autre et adopter une posture de "personal branding"», explique Pascal Lardellier. C'est-à-dire l'art de faire la promotion de soi, se surestimer et se raconter... Une posture narcissique qui présente l'amour comme un marché où le partenaire devient un produit - si possible premium, déplore le sociologue. « C'est une vision de l'amour un peu désillusionnée, sous le couvert de la performance »... jusqu'au retour à la réalité.

Les do's and don'ts de la drague... à la plage

(1) Génération 3.0. Enfants et ados à l'ère des cultures numérisées (EMS, 2016).

(2) Ces prénoms ont été modifiés.

La rédaction vous conseille :

Les jeunes cherchent-ils vraiment l'amour sur Tinder ?
Les applis de rencontres ont-elles tué le romantisme ?
Drague sur les réseaux sociaux : "Arrêtez d’utiliser LinkedIn comme Tinder"


Les selfies d’allaitement maternel plébiscités par les Nations unies

$
0
0

De gauche à droite : Angelina Jolie-Pitt, Natalia Vidianova, Liv Tyler, Alyssa Milano.

À l'occasion de la semaine de l'allaitement, les Nations unies, l'OMS et l'Unicef encouragent les mères à postes des photos d'elles donnant le sein. Pourtant, cette pratique lorsqu'elle est réalisée en public est souvent décriée.

Oui au brelfie ! Lors d’une conférence qui s’est tenue à Genève, vendredi 29 juillet, à l'occasion de la semaine de l'allaitement, des représentants des Nations unies, de l’OMS et de l’Unicef se sont unanimement prononcés en faveur du breastfeeding selfie. Autrement dit, le fait pour une mère de se prendre en photo en train d'allaiter, puis de partager le cliché sur les réseaux sociaux.

Selon les experts réunis, cette tendance est une bonne façon de lutter contre la stigmatisation de l’allaitement en public et permet de rappeler l’importance du lait maternel dans la nutrition infantile. « Cela doit être encouragé », a plaidé Fadela Chaibn, représentante de l’Organisation mondiale de la santé.

Pourtant sur Facebook ou Instagram, ces photos de femmes donnant le sein font souvent l’objet d'une censure, voire soulèvent un débat virulent et public. Il arrive même que des femmes allaitant en public soient prises à partie par ceux que cela dérange. Aux États-Unis, il y a quelques semaines, un homme s'était attaqué verbalement à une cliente en train de donner le sein dans une cafétaria, allant jusqu'à demander un remboursement de sa consommation... La scène filmée avec un téléphone portable et postée sur YouTube a été très largemement relayée.

"Une opportunité en or"

Christophe Boulierac porte-parole de l’Unicef a rappelé que « l’allaitement améliore la nutrition infantile dans le monde entier. Tout ce qui peut être fait doit l’être. C’est une opportunité en or. » Selon l’Unicef, 77 millions de nouveaux nés, soit à peu près la moitié des bébés, ne sont pas nourris au sein dans l’heure qui suit la naissance. Cela les prive des nutriments essentiels, des anticorps et du contact corporel qui constituent pourtant une défense naturelle contre la maladie et la mortalité infantile.

À l'échelle mondiale et tout particulièrement dans les pays en voie de développement, les enfants qui ne sont pas du tout nourris au sein, ont sept fois plus de risque de mourir d’infections que ceux qui ont reçu du lait maternel durant leurs six premiers mois.

En images : ces stars qui allaitent et qui le montrent

La rédaction vous conseille :

Sur Facebook, une mariée partage une photo d'elle en train d'allaiter
Les Françaises n'allaitent pas assez longtemps
L’allaitement ne rend pas les enfants plus intelligents

Ikea se moque du "food porn" dans une publicité en costumes d’époque

$
0
0

"Let's Relax", la campagne historique d'Ikea.

Dans une campagne publicitaire « historique », Ikea nous invite à lâcher les réseaux sociaux et à renouer avec le plaisir de cuisiner en toute simplicité.

Rien de mieux qu’une situation anachronique pour prendre un peu de recul. Dans la campagne « Let’s Relax» réalisée par l’agence ACNE pour Ikea Grande-Bretagne, les publicitaires transposent nos comportements sur les réseaux sociaux à une famille XVIIe siècle.

Instagram transposé au XVIIe siècle

La publicité s’ouvre par une scène de repas familial. Chandeliers, vaisselles en porcelaine, verres en cristal et personnages en costumes d’époque, on est loin d’un décor d’Ikea. Arrive alors un artiste peintre équipé de son chevalet, prêt à immortaliser la scène. La peinture achevée, des laquais s’emparent de la toile pour la soumettre à l’approbation du peuple et de la noblesse. Pouce levé ou baissé, chacun donne son avis sur l’œuvre qui est finalement validée par la majorité. Le repas de famille peut alors enfin commencer.

La pression de la perfection

Si cette publicité britannique prête à sourire, elle nous invite surtout à prendre de la distance avec les réseaux sociaux. En effet, il n’y a pas si longtemps, la maison était encore un lieu privé où l’on pouvait échapper aux autres pour mieux se retrouver. Mais ça c’était avant Instagram, Facebook et consors. Depuis nous socialisons en permanence, dévoilant chaque jour un peu plus nos foyers aux regards extérieurs et étrangers. Si ces conversations sociales nous ouvrent aux autres, elles nous rendent parfois la vie plus difficile en nous soumettant à des exigences de perfection. Toujours plus équilibrée, plus sophistiquée, plus gourmande, plus naturelle… sur les réseaux sociaux la cuisine se transforme en combat des chefs. Alors Let’s relax comme dit la pub Ikea. Personne n’est parfait... et c’est très bien comme ça.

"Let's Relax", la nouvelle campagne Ikea

La rédaction vous conseille :

Mums, l'épicerie éphémère d'Ikea débarque à Paris
Pourquoi Ikea est-il le temple des tensions conjugales ?
Ikea dépoussière son image en innovant avec panache

Instagram part en guerre contre le harcèlement en ligne

$
0
0

Le réseau social de partage de photos et de vidéos veut dire stop au harcèlement en ligne et teste depuis lundi un nouvel outil.

Sur Instagram, qui a vocation à devenir un réseau social plus « sympa », l'option commentaires peut entre autres être désactivée sur certains posts.

Instagram teste un nouvel outil. Et il a vocation à combattre le harcèlement pouvant sévire sur le populaire réseau social de partage de photos et de vidéos. Depuis lundi, en effet, Instagram, propriété de Facebook, a commencé à permettre aux titulaires des comptes les plus suivis, dont chaque publication attire de très nombreux commentaires, de filtrer les réponses qu'ils reçoivent.

Ils peuvent ainsi désactiver complètement l'option commentaires sur certains posts, ou filtrer par mot les réactions de leurs abonnés. « Notre but est de faire d'Instagram un endroit sympa, marrant et, plus important, sûr, où les gens peuvent s'exprimer », a expliqué à l'AFP un porte-parole du réseau social.

Harcèlement en ligne

Si cette phase de test avec les comptes les plus populaires, ceux des célébrités notamment, se déroule bien, la nouvelle fonctionnalité pourrait commencer à être mise à disposition de manière plus large dans les semaines à venir.

Instagram permet déjà d'effacer les commentaires ou d'utiliser un filtre pour éliminer les posts grossiers, mais ce nouvel outil lui permet de trouver un équilibre entre la censure dont l'accusent certains détracteurs, et les reproches selon lesquels il n'en fait pas assez pour empêcher le harcèlement en ligne.

Le réseau social revendiquait plus d'un demi-milliard d'utilisateurs en juin. Il a attiré plus de 100 millions d'abonnés supplémentaires en moins d'un an.

Neuf Instagram pour décompresser

La rédaction vous conseille :

Une blogueuse fitness prouve que le poids sur la balance ne veut rien dire
"Bonjour je suis une salope" : du post Facebook à la marche en short
Cinq astuces pour réussir ses photos de plage

Facebook : mon enfant censure mes commentaires

$
0
0

Et si les enfants étaient devenus les parents sur Facebook ?

Sur Facebook, pères et mères peuvent être chaperonnés, voire muselés, par leurs progénitures. C'est quoi être parents sur les réseaux sociaux ?

Il est 8h, vous vous préparez pour aller au travail, et machinalement vous consultez votre smartphone. Direction l’application Facebook. Et là, sur votre wall, l’impossible se produit : votre mère a partagé sur son profil une photo de votre ex. CQFO (ce qu’il fallait oser). Vous appelez la malheureuse en catastrophe pour la sommer d’effacer le cliché. La fautive plaide l’inadvertance, la mégarde, un pouce qui glisse... En aucun cas, elle a sciemment reposté le selfie de votre ex, évidemment.

"Au final, c'est ma fille qui me recadre !"

L'agacement des enfants face aux faux pas de leurs parents sur les réseaux sociaux est légion. Mais quid des pères et des mères chaperonnés, voire censurés et muselés, sur Facebook par leurs progénitures ? Selon une récente étude du CSA (1), un jeune sur trois âgé de 18 à 24 ans est ami avec ses parents sur le réseau social. Et autant de tyrans 2.0 ? « Au début, raconte Valérie*, 53 ans, assistante maternelle dans la banlieue de Lyon, je m’y suis mise pour surveiller ma fille. Je voulais l’encadrer. Mais au final, c’est elle qui me (re)cadre ! » Dans le collimateur de la jeune femme, les posts « trop politisés et engagés » et les commentaires « inappropriés » de sa mère. « Si elle veut commenter le statut d’un de mes amis ou le mien, elle m’appelle avant pour que je lui dise "oui" ou "non". On a fini par en arriver là, à force que je l’appelle pour l’engueuler », explicite l'enfant de Valérie. Auparavant, en cas de boulette, la mère donnait ses codes à sa fille pour qu’elle efface elle-même les propos incriminés. « Maintenant, j’ai appris et je le fais moi-même », détaille la mère par téléphone.

Parfois, les mises en garde interviennent avant même la parution d'un statut. Marie*, 55 ans, en a fait les frais. Arrivée sur Facebook « sous la pression de ses deux filles » qui voulaient qu’elle « reste jeune », la communicante y va d’abord à reculons, puis finit par se laisser gagner par « la frénésie de la publication » et le « voyeurisme ». Cette addiction ne l'empêche pas de se poser les (bonnes) questions : « Est-ce judicieux d’avoir accès au compte de ma fille adolescente ? » Et de découvrir, par exemple, au fil de sa navigation un cliché de l'appartement familial redécoré à l'occasion d'une fête dont elle n'avait pas connaissance...

À chaque étape de la vie, son lot de complications. Ainsi, lorsqu'elle devient grand-mère pour la première fois, Marie n’a qu’une envie en tête : publier des clichés du nourrisson dont elle est si « fière » sur Facebook. « Quand ma fille aînée m’a interdit de le faire, j’ai trouvé ça très frustrant, confesse l'intéressée. Je ne pouvais pas partager ce grand bonheur… » Pis, ses amis en ligne ne s’embarrassent pas de ces contraintes et publient, à foison, des photos de bébés roses et joufflus. Une éducation numérique se met alors en place alors entre les deux générations. « Ma fille a exposé les raisons pour lesquelles on ne pouvait pas étaler la vie de ses enfants sans leur accord. J'ai compris que ces photos pouvaient les suivre à jamais. » Résignée, elle renonce à poster des clichés de ses petits-enfants (« Je ne suis pas assez forte pour faire des photos artistiques de dos »), mais continue d’aller sur le réseau (« Tous les jours et de façon quasi automatique »).

"Bisous bisous ma fille tu es la meilleure"

Il n’y a pas que les photos qui peuvent engendrer des couacs de communication. Les commentaires, aussi, ont leur lot de mauvaises surprises. Comme ceux de la mère de Clémentine* qui postait régulièrement (et donc publiquement) sur le mur de sa fille des messages à teneur - très - personnelle. « Trop trop jolie, bisous bisous ma fille tu es la meilleure ». Le sermont qui suivait s'écrivait en ces termes : « Maman, j'ai des contacts professionnels, dont ma boss, parmi mes amis, tu ne peux pas faire ça. » « Au début, je rougissais derrière mon écran d'ordinateur avant d’effacer les coms, confesse Clémentine. Puis, je lui ai demandé de cesser. » Le père de Carole* tente de se tenir à carreaux depuis un remontage de bretelles en bonne et due forme. « Alors que je ne poste aucune photo de mes enfants, lui les affichait en photo de profil et de couverture ! » se souvient la trentenaire. Depuis, la jeune femme lui doit quand même un cliché d’elle « transpirante » et un autre de son fils aîné « déguisé en chevalier ».

Après plusieurs années de parentalité virtuelle avec ses filles, Marie concède « bien aimer, maintenant que [s]es enfants sont des adultes, suivre un petit peu leur vie quotidienne ». Valérie, « amie » avec des ex de sa fille et le petit ami actuel de celle-ci, a retenu la leçon. « Je suis plus prudente et je réfléchis avant de partager. » D'autres enfants / parents sont plus radicaux, et refusent les requests de leurs proches. À charge pour eux d'assumer in real life (dans la vraie vie).

(1) Ce sondage CSA pour Girls et Metronews a été réalisé par téléphone du 4 au 5 mai 2015, sur un échantillon national représentatif de 1006 personnes âgées de 18 ans et plus.
* Les prénoms ont été changés

Revoir les couples de sosie mère-fille

La rédaction vous conseille :

Comment Instagram compte combattre le harcèlement en ligne
Draguer sur Tinder, est-ce tromper ?
"Arrêter d'utiliser LinkedIn comme Tinder !"

Un homme attend une femme 10 jours, il est hospitalisé pour épuisement

$
0
0

Alexander Peter Cirk a été hospitalisé après avoir attendu sa promise pendant 10 jours à l'aéroport.

Ils s’étaient rencontrés sur un service de messagerie en ligne et devaient se retrouver à l’aéroport. Mais après 10 jours d’attente inutile, l’homme a été hospitalisé pour épuisement. Il n'a toujours pas vu sa belle.

Elle lui a posé un lapin qui a duré 10 jours. Un Hollandais de 41 ans a pris un avion pour retrouver une Chinoise de 26 ans, rencontrée en ligne deux mois auparavant. Les retrouvailles devaient se faire en Chine à l’aéroport de Changsha Huanghua dans le Hunan.

Durant les deux mois de messages en ligne, Alexander Peter Cirk et Mme Zhang s’étaient rapprochés, allant jusqu’à projeter une rencontre réelle. Ils avaient prévu que ce serait lui qui ferait le voyage jusqu’en Chine. Prenant ce projet au sérieux, l'homme impatient de rencontrer sa prétendante, a organisé son voyage. « Un jour il m’a envoyé la photo d’un billet d’avion mais j’ai cru que c’était une blague. Après il ne m’a plus contactée », a expliqué Mme Zhang sur Hunan TV. « Nous avons commencé par une relation romantique mais ensuite il s’est montré plus dur avec moi », a-t-elle ajouté.

Opération de chirurgie esthétique

Malheureusement pour lui, Alexander Peter s’est bien rendu en Chine où il a attendu durant 10 jours à l’aéroport. Durant tout ce temps, sa belle n'a pas répondu à ses appels car elle était hospitalisée pour une opération de chirurgie esthétique. Physiquement éprouvé par cette attente inutile, M. Cirk a été conduit à l’hôpital. Après ce bref séjour, il est reparti pour les Pays-Bas. Malgré ce rendez-vous manqué, Mme Zhang espère que leur relation en ligne continuera.

Redécouvrez ces couples improbables

La rédaction vous conseille :

Amours de vacances : ils racontent leurs histoires marquantes
Les célibataires chinoises s'opposent à la tradition du mariage avant 25 ans
À Shanghai, la première génération de célibataires assumées et libres

Un compte Instagram compile les astuces fitness des Anges de Victoria's Secret

$
0
0

Jasmine Tookes et Josephine Skriver ont créé @Joja, un compte Instagram dédié à leur routine sport.

Jasmine Tookes et Josephine Skriver ont créé un compte Instagram dédié à leur routine sportive. Au menu : conseils nutritionnels, vidéos d'exercices d'abdos fessiers... et poses de yoga acrobatiques !

Bien sûr, il y avait déjà les comptes Instagram d'Adriana Lima ou encore de Lily Aldridge qui nous permettaient de voler quelques astuces sport aux Anges des Victoria Secret. Mais depuis la fin du mois de juillet, les aficionados du fitness peuvent aller plus loin : les deux Anges Jasmine Tookes et Josephine Skriver se sont associés pour créer un compte entièrement dédié à leur routine fitness.

Les mannequins Victoria Secret s'entraînent tels de véritables athlètes. En fondant le compte @Joja sur Instagram, Jasmine et Josephine ont souhaité créer une vitrine de leur routine sportive. « Nous aimons vraiment toutes les deux la remise en forme et la santé, et nous voulions donner aux gens un regard plus profond sur notre routine quotidienne de conditionnement physique », expliquait Jasmine Tookes au site du magazine Vogue US le 22 juillet.

Des coachs 2.0

Jasmine Tookes.

La page est ainsi alimentée de vidéos d'exercices qui sculptent chaque groupe musculaire. Les dernières en date montrent Josephine faisant des pompes sur une médecine ball ou Jasmine travaillant ses abdos grâce à un ballon de pilates. En commentaire de chaque photo ou vidéos, les Anges se transforment en coachs virtuels et donnent conseils de réalisation et nombre de répétition de l'exercice.

Gourous de la vie saine, les deux mannequins ne manquent pas non plus d'immortaliser les poses de yoga effectuées en duo : « Un jour, nous avons commencé à essayer de faire des poses de yoga à deux. En regardant sur Internet nous avons été choquées et surprises de voir toutes les poses qui existaient ! Nous avons pensé qu'il serait amusant d'en créer certaines sur notre propre compte », racontait Josephine Skriver à Vogue.com. De quoi (preque) nous donner envie de reprendre un abonnement en salle de sport.

Les clichés sportifs de Jasmine Tookes et Josephine Skriver

La rédaction vous conseille :

Cinq applis pour rester musclée en vacances
Kim Kardashian : que vaut son régime post-grossesse ?
Blake Lively : son coach révèle le secret de son corps fuselé

Tinder nuirait davantage à l'estime de soi des hommes que des femmes

$
0
0

Selon une récente étude américaine, les utilisateurs masculins de l'application sont plus susceptibles de se considérer comme des objects sexuels que les femmes.

Selon une nouvelle étude américaine, les utilisateurs masculins de l'application ont tendance à plus se considérer comme des objets sexuels que les femmes.

Grinder, Tinder, Happn, les applis de rencontre pullulent, poussant la recherche à se pencher sur le phénomène. La dernière en date, relayée jeudi 4 août par le site du magazine Time, s'est penchée sur les conséquences psychologiques de l'utilisation de Tinder. Verdict ? Elle égratignerait l'estime de soi... des hommes, selon les conclusions présentées lors du Congrès annuel de l'American Psychological Association.

Les chercheurs ont interrogé 1 300 personnes, essentiellement des étudiants. Soumis à des questionnaires, les sondés devaient réaliser une introspection et devaient répondre à des questions comme « À quel point êtes-vous satisfait de vos cuisses ? » ou encore « À quel point êtes-vous susceptible de vous comparer aux autres ? ». Les chercheurs terminaient le questionnaire par leur demander s'ils utilisaient ou non l'appli Tinder.

L'estime de soi des hommes écorchée

Le premier constat n'est pas très étonnant : les hommes et les femmes adeptes de l'appli ont généralement moins confiance en eux. « Quand ils utilisaient Tinder, ils rapportaient les scores les plus négatifs sur l'ensemble des mesures », précise au Time Trent Petrie, co-auteur de l'étude et professeur au département de psychologie de l'Université du Texas du Nord. Ils se montraient ainsi plus complexés par leur visage et leur corps que les non-utilisateurs. En revanche, les hommes ont révélé une estime d'eux-mêmes moins bonne que celles des femmes. Ces derniers étaient plus susceptibles de se considérer comme des objets sexuels, se soumettaient plus aux diktats de l'apparence et se comparaient davantage aux autres.

Victimes de l'exigence des femmes ?

Le constat pourrait tout simplement s'expliquer par le fait que les hommes sont plus nombreux à utiliser l'appli que les femmes, selon les chercheurs. Mais il pourrait aussi venir de l'exigence des femmes. Selon de précédentes études, les femmes « swiperaient » davantage à gauche (ce qui signifie le refus de dialoguer avec l'autre) que les hommes. Conséquence ? « Les hommes se retrouvent dans la position adoptée par certaines femmes lors de scènes de rencontre. Ils sont maintenant évalués. Et les femmes déterminent s'ils sont intéressants ou non », ajoute Trent Petrie.

Bien sûr, rien ne permet d'affirmer ici que Tinder ruine la confiance en soi ou l'estime de soi. Mais Trent Petrie met en garde : « De manière générale, lorsque l'on utilise ce genre d'applications, on se soumet obligatoirement au jugement et à l'évaluation. »

Les do & don't de la drague à la plage

La rédaction vous conseille :

Draguer sur Tinder, Happn, Facebook quand on est en couple, est-ce tromper ?
Tinder bientôt interdit aux moins de 18 ans
Sites de rencontres : le big data a-t-il tué la magie de l'amour ?


Adele, Lady Gaga, Daisy Ridley... Pourquoi s'affranchissent-elles des réseaux sociaux ?

$
0
0

De plus en plus de people quittent les réseaux sociaux. Pour mieux revenir ?

Comme Daisy Ridley, héroïne de Star War, elles sont de plus en plus nombreuses à délaisser Twitter, Instagram ou Facebook. Décryptage du psychologue et spécialiste du numérique Michael Stora.

Daisy Ridely a déserté son compte Instagram sans prévenir. La star du dernier épisode de la saga Star Wars a pourtant toujours été très présente et engagée sur ce réseau social. Son dernier post concernait les violences aux États-Unis liées aux armes à feu. Il a déclenché une vague de critiques et semble avoir entraîné le départ de la jeune femme d'Instagram.

"Je veux passer moins de temps sur mon téléphone !"

Dans son message posté le 3 août dernier, Daisy Ridley faisait référence à la soirée des Teen Choice Awards aux États-Unis, où des adolescents américains sont montés sur scène aux côtés de l'actrice et femme d'affaires Jessica Alba. « Des larmes ont coulé sur mon visage pendant l'hommage dédié à ceux qui ont perdu la vie à causes des armes à feu. Je n'ai pas bien vu l'incroyable groupe sur la scène, mais ils ont été très courageux », a écrit l'actrice de 24 ans. « Ce fut un véritable moment d'unité. Nous devons arrêter la violence », a martelé Daisy Ridley dans son post.

Selon un profil Twitter consacré aux actualités de l'actrice, cette dernière aurait réactivé son compte Instagram - quelques instants - pour y poster un message d'explication... avant de le fermer à nouveau (définitivement ?). « Juste pour expliquer le hiatus... Je veux simplement passer moins de temps sur mon téléphone ! Essayer d'être plus présente, j'ai plusieurs mois chargés devant moi, donc je voulais être moins distraite », a assuré Daisy Ridley. Son compte Facebook reste toutefois actif. Ces deux dernières publications n'y figurent en revenche pas.

Des menaces exprimées sans aucun filtre

Daisy Ridley n'est pas la première célébrité à s'affranchir de l'univers du virtuel. Adele, Lena Dunham, Miley Cyrus, Lily Allen ou encore la journaliste britannique et féministe du Guardian, Jessica Valenti, sont également passées par cette case. Avec, comme bien souvent des cas, le harcèlement comme justification.

Selon Michael Stora, psychologue et spécialiste du numérique, ce comportement n'a rien d'étonnant lorsque « l'on perçoit des menaces, exprimées sans aucun filtre ». Il y a « un phénomène de désinhibition totale sur la toile », ajoute le psychologue. « Vous avez des personnes à tendances perverses ou complotistes qui peuvent, de part cette forme de proximité illusoire, balancer des phrases très inquiétantes. Même si cela reste des mots, il y a de quoi avoir peur. »

Ce qui explique pourquoi la journaliste Jessica Valenti a préféré arrêter toute activité sociale numérique depuis que son enfant de 5 ans a été la cible de menaces de mort, à la fin du mois de juillet 2016. « Je peux encaisser beaucoup de choses. Mais s'en prendre à mon enfant, c'est non », a-t-elle écrit dans l'une de ses dernières publications. « Ce départ et cette envie de rompre avec cette dimension semblent justifiés », commente Michael Stora, avant de nuancer : « Il y a un tel flux de messages et d'information sur Twitter, notamment. Certaines personnalités, celles qui ne sont pas nées sur Internet, envahissent la toile. Parfois, cela se retourne contre eux ». Le conseil du spécialiste : privilégier la qualité plutôt que la quantité. À bon entendeur.

Quand les people quittent les réseaux sociaux

La rédaction vous conseille :

Un compte Instagram compile les astuces fitness des Anges de Victoria's Secret
Facebook : mon enfant censure mes commentaires
Instagram part en guerre contre le harcèlement en ligne

Robe de mariée : et le modèle le plus plebiscité sur Pinterest est...

$
0
0

Dentelle délicate et jeux de voiles, les futures mariées sont toutes folles de la Hollie Dress de Grace Loves Lace.

Sur Pinterest s'échangent les plus belles idées mariage... Et l'on sait désormais quel modèle de robe de mariée est le favori de toute la communauté !

Présente sur plus de 2,5 millions de tableaux Pinterest, cette robe est la plus populaire du réseau social préféré des futures mariées. Le modèle, créé par la marque australienne Grace Loves Lace porte très bien son nom : la Hollie Dress.

Elle tient en effet du quasi divin avec son style vaporeux fait de voiles vole-au-vent dentelés, de bretelles fines délicates et d'inserts en dentelle romantiques. Sur la plage, en forêt ou à la ville, avec ou sans chaussures, mille façons de la porter s'affichent sur le réseau social.

La folie Hollie

La robe de Grace Loves Grace n'est plus disponible à la vente, bien qu'encore omniprésente sur les tableaux Pinterest. Toutefois la marque a su rebondir sur les demandes incessantes de ses clientes pour leur proposer un nouveau modèle, la Hollie 2.0, digne héritière de sa grande sœur reine de Pinterest. Le modèle, au coût presque raisonnable de 1 650 € (tout est fait main), est une belle reprise de la robe originale. Ainsi réinventée, la Hollie ne semble pas prête d'être détronnée...

Les plus belles robes de mariées de 2017 :

La rédaction vous conseille :

Cinq détails à piquer au mariage cool du mannequin Hanne Gaby Odiele
Portrait-robot de la robe de mariée de Pippa Middleton
Quand un top model s'offre quatre robes de mariée pour ses noces de rêve

Sophie Marceau offre un cadeau à ses fans sur Facebook

$
0
0

Dans cette vidéo making of, l'actrice française est loin des tapis rouges. (Cannes, le 22 mai 2015.)

Adpete des réseaux sociaux, la comédienne française a partagé une vidéo dévoilant les coulisses de son prochain film, La Taularde d'Audrey Estrougo.

« Ça tourne... Silence... Action ! » Sophie Marceau a dévoilé un joli cadeau à ses fans sur son compte Facebook : une vidéo making of de La Taularde d'Audrey Estrougo, son prochain film dont la sortie est prévue le 14 septembre. « Les coulisses d'un tournage drôle et intense !! Pour profiter avant la rentrée !!! », précise l'adepte des réseaux sociaux dans son message Facebook.

"C'est terrible !"

Le décor est lugubre : les couloirs, les cellules ou la cour d'une prison (« On se croirait dans un camp de concentration, c'est terrible ! », peut-on entendre dans ce making of), Sophie Marceau en toute simplicité, entourée d'autres actrices et de l'équipe du film. Elle incarne Mathilde, une femme qui se retrouve en prison après s'être sacrifiée pour son compagnon. L'ambiance sur le tournage, qui semble bon enfant avec des rires qui fusent, contraste avec le sujet du film particulièrement lourd : l'univers carcéral féminin.

Benjamin Siksou

La vidéo, d'une durée de 10 minutes, montre des moments rares et précieux d'un tournage de film. On y croise, outre Sophie Marceau, la comédienne Alice Belaïdi ou le chanteur et acteur Benjamin Siksou, pour son premier jour en plateau. Les fans de l'actrice ne peuvent qu'apprécier.

Le meilleur de Sophie Marceau sur Instagram

La rédaction vous conseille :

Sophie Marceau : pourquoi on est accro à son Instagram
Sophie Marceau, hilarante dans sa parodie de la pub "J'adore Dior"
Sur Twitter Sophie Marceau met en avant ses combats plûtot que son ego

Carla Bruni-Sarkozy craque pour Pokémon Go

$
0
0

Dressuse de Pokémon, Carla Bruni-Sarkozy ? (Cabourg, le 9 juin 2016.)

Accro à Instagram, Carla Bruni-Sarkozy semble avoir également succombé à la tendance de l'été : le jeu de réalité augmentée, Pokémon Go.

Carla Bruni-Sarkozy a une nouvelle lubie : Pokémon Go. Après avoir partagé sur son compte Instagram, ouvert début juillet, des clichés de ses jeunes années en tant que mannequin et de sa fille Giulia Sarkozy, la chanteuse semble avoir succombé au phénomène de l'été. Cette application mobile, rencontrant un succès planétaire, permet de capturer et d'entraîner des petits personnages et de combattre des créatures virtuelles en se déplaçant dans le monde réel.

"Un Roucool dans ma main"

Pour montrer son intérêt pour le jeu de réalité augmentée Pokémon Go, Carla Bruni-Sarkozy a mis en ligne ce mercredi 10 août sur Instagram un cliché de sa paume avec, au centre, un personnage virtuel. « Coucou toi ! Un roucool dans ma main ce matin ! », écrit-t-elle en légende de sa photo, ayant à cette heure raflé plus de 700 likes. Le commentaire ne dit pas si l'ancien mannequin l'a capturé.

"Un Pikachu dans la chambre des enfants"

La semaine dernière déjà, Carla Bruni-Sarkozy s'amusait de l'engouement provoqué par ces petites créatures virtuelles. « J'ai trouvé un Pikachu dans la chambre des enfants ! ». Il ne s'agissait pas ici de l'application mobile, mais d'une simple reproduction de la vedette du dessin animé, Pikatchu. En plus d'être connectée, l'ancienne première dame montre qu'elle peut aussi faire dans le décalé.

Carla Bruni-Sarkozy VS Julie Gayet : le match sur Instagram

La rédaction vous conseille :

Pokémon Go : faut-il l'interdire à ses enfants ?
Giulia Sarkozy, 4 ans d'absence médiatique
Carla Bruni VS Julie Gayet : qui est la meilleure sur Instagram ?

Un tatouage pour rappeler aux femmes qu'elles sont des reines

$
0
0

Le mouvement a été lancé par une blogueuse australienne de 32 ans.

Sur Instagram, les tatouages de couronnes se multiplient chez les femmes. D'où vient cette tendance ?

« Être une Reine n'est pas seulement un engagement pour venir en aide aux autres Reines. C'est aussi un engagement pour vous-même. Pour reconnaître la battante qui est en vous et ne jamais cesser de l'aimer. » Constance Hall est une blogueuse australienne, suivie par plus de 104.000 personnes sur Instagram.

Un mouvement féministe

Féministe, mère de quatre enfants, cette militante connectée de 32 ans a pour habitude de déconstruire les clichés sur la féminité ou la parentalité. Très suivie sur les réseaux sociaux, elle vient, en l'espace de deux semaines, de lancer un nouveau mouvement féministe : le tatouage en forme de couronne, ou un pense-bête pour toutes les femmes en manque de confiance en soi.

Constance Hall a partagé la photo de son tatouage sur son compte Instagram au début du mois d'août. Depuis, elle poste régulièrement des clichés de femmes ayant également encré dans leur peau ce symbole.

Les commentaires des internautes sont enthousiastes : « J'en veux un moi aussi », « Je viens de prendre rendez-vous pour la semaine prochaine », « Hâte d'avoir le mien ! » écrivent des centaines d'admiratrices. Le mouvement est en marche, le suivriez-vous ?

Découvrez les tatouages miniatures des people

La rédaction vous conseille :

Adele, Lady Gaga, Daisy Ridley... Pourquoi s'affranchissent-elles des réseaux sociaux ?
Un compte Instagram compile les astuces fitness des Anges de Victoria's Secret
Instagram part en guerre contre le harcèlement en ligne

#MermaidThighs, le "défi" des cuisses collées

$
0
0

Sur Instagram, les internautes affichent fièrement leurs courbes en forme de queue de sirène.

Pour contrer le « thigh gap », ce challenge consistant à creuser l'écart entre ses cuisses, des femmes postent des photos de leurs jambes qui se touchent. Et revendiquent une silhouette de sirène (« mermaid », en anglais).

Le « thigh gap » n'a qu’à bien se tenir. Voici venu le temps du hashtag #MermaidThighs. Traduction : cuisses de sirène. Depuis trois ans,la tendance exigeant d'être « assez mince » pour avoir un espace entre la naissance intérieure des deux cuisses affole les ados, inquiète les parents et mobilise les spécialistes de la minceur et de la santé. Plus récemment, le challenge esthétique consistant à dessiner une fente abdominale courant de la poitrine au nombril a également sévi sur les réseaux sociaux et entraîné les mêmes interrogations. Lassés de culpabiliser sur leur physique, des femmes se rebellent contre ce diktat de la minceur sous la « bannière » « Mermaid Thighs ».

Le concept consiste à se prendre en photo comme suit : pieds joints et/ou genou plié, les cuissesse touchent de haut en bas. Dans cette position, les courbes féminines dessinent l'équivalent d'une queue de poisson faisant ainsi ressembler le sujet à une sirène. Sur Instagram, nombreuses sont les jeunes filles à se mettre en scène de la sorte et à utiliser #MermaidThighs.

Ce nouveau mouvement, qui ringardise les thigh gap, ab crack et A4 waist challenge, s'inscrit dans une tendance plus générale appelée « body positivity». Cette dernière cherche à sublimer et déculpabiliser les femmes qui n'ont pas un physique répondant aux canons de beauté relayés dans les publicités et sur papier glacé. Depuis quelques années, les initiatives en ce sens se sont multipliées. En avril 2016, par exemple, elles avaient été nombreuses à poster des photos montages d'elles se comparant à de jolies parts de gâteaux pour lutter contre le body-shaming.

Quand les célébrités dénoncent le body-shaming

La rédaction vous conseille :

Mummyrexie : ces stars enceintes qui restent (très) minces
"Ab crack" : le nouveau challenge esthétique est-il dangereux ?
Thigh gap, nouveau diktat des ados

Les ados sont plus souvent harcelés par leurs amis que par des inconnus

$
0
0

Le harcèlement en ligne chez les adolescents se déroule majoritairement par textos et via Facebook.

Selon une étude américaine, les auteurs de harcèlement en ligne au collège et au lycée sont plus souvent des amis et petits amis que des inconnus. Le phénomène vise, par ailleurs, davantage les filles.

On a souvent imaginé que les auteurs de cyber-harcèlement étaient de sombres inconnus souhaitant faire de votre vie un enfer pour combler la vacuité de la leur. Erreur : une récente étude de l'American Sociological Association révèle que,du côté des adolescents, il vient souvent d'amis ou de petit(e)s ami(e)s passés ou présents. « La large amplitude des effets d'une relation proche sur la probabilité du harcèlement en ligne, même après avoir étudié bien d'autres facteurs, était particulièrement surprenante », explique Diane Felmlee, professeure de sociologie à l'université de Pennsylvanie et l'une des auteures de l'étude.

L'étude baptisée «Toxic Ties: Networks of Friendship, Dating, and Cyber Victimization» a analysé les résultats récolté auprès de 800 jeunes, du milieu du collège à la fin du lycée en 2011 dans une école publique de New York. Près de 17,2% des élèves ont été impliqués dans le harcèlement en ligne durant la semaine d'observation : 5,8% en étaient victimes, 9,1% les auteurs et 2,3% les deux. Cette forme d'oppression d'une personne sur une autre a sept fois plus de chances de se produire entre deux personnes qui sont proches qu'entre deux jeunes qui ne se sont jamais fréquentés d'aucune façon.

Les filles plus touchées que les garçons

Plus les ados sont proches, plus ils sont exposés aux jalousies, rivalités et vexations qui blessent leur ego, quitte à leur donner des envies de vengeance. « Les amis ou anciens amis sont plus enclins à se trouver dans des situations où ils concourent aux mêmes écoles, clubs, places dans une équipe sportive ou encore relations sociales. Les jeunes qui sortent ensemble, eux, ont souvent des sentiments blessés ou amers après une rupture. Ils peuvent alors les renvoyer sur leur ancien partenaire via une cyber-agression, explique Diane Felmlee. Ils sont aussi susceptibles de croire qu'ils peuvent faire revenir leur précédent copain ou copine, ou empêcher cette personne de rompre ou fréquenter quelqu'un d'autre, en les harcelant et les embarrassant. »

Dans la majorité des cas, le harcèlement s'exerce via des textos et Facebook. Les filles sont deux fois plus susceptibles d'être victimes de cyber-agression. « Bien qu'il y ait eu des progrès sociétaux en matière d'inégalités entre les sexes, il reste une tendance à avoir des niveaux d'estime et de respect inférieurs envers les femmes dans notre société, y compris à l'école », constate Diane Felmlee. Autre cible privilégiée du harcèlement : les jeunes LGBTQ (Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Trans, Queers), qui sont quatre fois plus enclins à être maltraités sur Internet par leurs camarades.

Les stars qui ont fait fi des réseaux sociaux

La rédaction vous conseille :

Une présentatrice vedette accuse le PDG de Fox News de harcèlement sexuel
Instagram part en guerre contre le harcèlement en ligne
Monica Lewinsky, ambassadrice de la lutte contre le cyber harcèlement


Instagram, Angelina Nikolau et ses vertigineux selfies de l'extrême

$
0
0

Faire bronzette ? À quelques centaines de mètres du sol sinon rien pour Angelina Nikolaus.

L’instagrameuse russe Angelina Nikolau prend des selfies à des centaines de mètres du sol avant de les partager sur les réseaux. Acrophobes s’abstenir.

« Pas de limite, pas de contrôle. » Le ton est donné dans la description d’Angelina Nikolau sur son compte Instagram. La jeune femme, âgée de 23 ans, prend la pose le plus haut possible sur des immeubles urbains. Pont, building, toit… aucun édifice ne lui résiste. La jeune femme partage régulièrement ses exploits avec ses 214.000 abonnés qui arrosent copieusement son compte de likes et de commentaires (« incroyable », « époustouflant »...).

Pour ajouter à la difficulté, Angelina Nikolau, en yogi averti, n’hésite pas à pratiquer ses postures de yoga préférées, à quelques centimètres du vide. « Mes grands-parents s’inquiètent », a expliqué la grimpeuse à Sputnik News. « Quand je vois qu'un proche fait des choses risquées, je m'inquiète pour lui. Mais quand je fais cela moi-même, je me sens confiante, je sais que j'ai de bonnes capacités physiques. » On ne demande qu’à la croire.

La pratique reste extrêmement risquée et déconseillée même si elle séduit des téméraires aux quatre coins du monde. L'urban climbing (« grimpe urbaine ») est une discipline plus répandue qu'il n'y paraît. Côté français, Alain Robert escalade régulièrement à mains nues et sans protection les bâtiments les plus hauts du monde, comme la célèbre tour Burj Khalifa de Dubaï qui culmine à 828 m. Le Munichois Andrej Ciesielski a, lui, escaladé la pyramide de Khéops en Égypte. La grimpe sauvage a aussi séduit Vitaliy Raskalov (Ukrainien) et Vadim Makhorov (Russe) qui ont réalisé l'ascension de la Tour de Shanghai à 630 m de hauteur.

Les 10 comptes Instagram qui donnent envie de se mettre au yoga

En vidéo : comment détendre ses épaules et ses cervicales

La rédaction vous conseille :

Ces cours de yoga insolites dans le monde
Devenir prof de yoga : du rêve à la désillusion
Cinq exercices matinaux et rapides de yoga pour démarrer sa journée sans stress

Une blogueuse amputée redéfinit les codes de la beauté

$
0
0

Mama Cax veut « infiltrer » l'industrie de la beauté.

À 26 ans, Mama Cax est une blogueuse qui a le vent en poupe. Amputée de la jambe droite, cette jeune femme « cyborg » donne à voir une autre image de la beauté.

Mama Cax n'est pas une blogueuse comme les autres. Pourtant, à en juger par son compte Instagram, cette jeune femme de 26 ans, née à Brooklyn et ayant grandi au Canada et à Haïti, réunit tous les principaux ingrédients de la pro des réseaux sociaux : tenues à la pointe du style, natures mortes de ses déjeuners copieux, paysages paradisiaques... On l'aura compris, Mama Cax fait dans le lifestyle. Sa particularité : après avoir été diagnostiquée d'un cancer des os et du poumon à l'âge de 14 ans, Mama Cax s'est fait amputer la jambe droite quand elle avait 16 ans, raconte-t-elle dans son blog.

Une "cyborg super cool"

Aujourd'hui, sa prothèse fait partie intégrante de son fil Instagram, suivi par près de 61.000 personnes. Mais surtout de son style. Un jour bleu turquoise, elle est ensuite mise en valeur dans un rouge éclatant. Au fur et à mesure des clichés, l'appareil devient un accessoire comme un autre, transformant alors Mama Cax en « nana cyborg super cool », a-t-elle confié l'année dernière au Huffington Post.

Passionnée de bonne cuisine et de voyage - la jeune femme s'est envolée toute seule à l'âge de 17 ans pour le Costa Rica - Mama Cax utilise sa plateforme pour partager ses passions mais aussi pour promouvoir une autre image de la beauté. « Ma mission personnelle : infiltrer "l'industrie de la beauté"», explique-t-elle sur son blog. « Quand je me promène dans la rue avec mes béquilles et ma prothèse, les gens crient souvent "vas-y, t'es encore belle". Encore ? Je SUIS belle, et je suis ici pour vous montrer que je le suis à l'intérieur comme à l'extérieur », affirme ensuite Mama Cax. Mission accomplie de l'Islande au Cambodge, en passant par New York, où la blogueuse réside.

Les 10 plus beaux clichés de Mama Cax sur Instagram

La rédaction vous conseille :

Usain Bolt : l’identité de sa mystérieuse petite-amie dévoilée
Adele pose (encore) sans maquillage sur Instagram
Carla Bruni-Sarkozy craque pour Pokémon Go

Non, la césarienne n'est pas un "sous-accouchement"

$
0
0

Certaines césariennes sont prévues à l'avance. D'autres, réalisées en urgence.

Une Américaine a écrit un billet au vitriol sur la naissance de son enfant par césarienne, trop souvent perçue comme un « sous-accouchement » un peu « facile ». Un coup de gueule largement partagé sur les réseaux.

Raye Lee en a gros sur le cœur. Cette jeune Américaine a posté le 19 août sur Facebook un texte dans lequel elle se confie sur la césarienne qu'elle a subie pour la naissance de son enfant. Un billet au goût amer, tant la perception de ce mode d'accouchement est faussée. « Oh, par césarienne ? Donc tu n'as pas vraiment donné naissance. Ça a dû être sympa de prendre l'option la plus facile », entend-elle souvent.

La jeune Américaine embraye de suite avec sa propre expérience : « Oui, ma césarienne était vraiment une solution de commodité. C'était vraiment avantageux d'avoir 38 heures de travail avant que mon bébé ne soit en état de détresse et que chaque contraction stoppe son rythme cardiaque ».

Un "déchirement" de tout le bassin

À l'origine, Raye Lee affirme que sa césarienne n'était pas programmée. Les médecins ont dû y recourir pour sauver l'enfant. « Cela a été la chose la plus difficile que j'ai eu à expérimenter aujourd'hui (...) Avoir un enfant hurlant extrait d'une incision de quelques centimètres pour laquelle on vous a coupée, déchiquetée jusqu'à ce qu'elle se déchire à travers toute votre graisse, vos muscles et vos organes (qui sont mis de côté sur la table à côté de vous , pour continuer de couper jusqu'à ce qu'ils atteignent le bébé) est une expérience complètement différente de ce que j'imaginais pour la naissance de mon enfant. »

Une fois son fils né, il a fallu ensuite se remettre des dommages de cette opération chirurgicale sévère. « Vous vous servez de vos muscles abdominaux pour tout, même pour vous asseoir. Imaginez ne pas pouvoir les utiliser car vous avez été littéralement déchirée et mutilée par un docteur. Et de ne pas pouvoir les rééduquer pendant plus de six semaines car votre corps doit le faire naturellement. »

Pour clore son témoignage, Raye Lee a partagé des photos de sa cicatrice au bas du ventre, provoquant des haut-le-coeur. Son texte a trouvé un réel écho sur Facebook, générant plus de 39.000 réactions et 26.000 partages.

Quand les stars se rebiffent contre le body shaming post-accouchement

La rédaction vous conseille :

Épisiotomie : la méthode Epi-no pourrait permettre de l'éviter
Facebook, théâtre d'un premier accouchement en direct
Accouchement naturel ou césarienne : faut-il laisser le choix aux femmes ?

L’Amérique découvre la "misogynoir" grâce à Leslie Jones et un tweet de Katy Perry

$
0
0

Katy Perry vient de sensibiliser le monde à la "misogynoir" dont a été récemment victime Leslie Jones, et dont sont victimes au quotidien de nombreuses autres femmes noires.

Victime d’un piratage informatique aussi raciste que sexiste, l’actrice de S.O.S Fantômes a trouvé un soutien inattendu : la chanteuse Katy Perry aux 92 millions d'abonnés sur Twitter.

Victime d’un piratage informatique qui a révélé plusieurs photos dénudées et des documents privés de Leslie Jones, ainsi que des photos la comparant à un singe sur son site officiel, l’actrice a ensuite reçu un déferlement de haine, aussi bien que de soutien sur les réseaux sociaux. Derrière les tweets marqués des mots dièse #LoveForLeslieJ (de l’amour pour Leslie J) et #StandWithLeslie (au côté de Leslie), on pouvait découvrir des tweets accusant le racisme qui a motivé ce hack. En tête, Katy Perry avec ses 92 millions de followers a pu sensibiliser les États-Unis au cas spécifique de femmes noires victimes d’une double discrimination :

« N’allez pas jeter un œil à ce crime raciste, plein de haine et de misogynoir. Je suis au côté de Leslie », a tweeté la chanteuse américaine.

Partagé plus de 11.000 fois et aimé par plus de 28.000 personnes, ce tweet a permis à une grande part de l’Amérique de découvrir ce terme popularisé par l’universitaire afroféministe Moya Bailey. Il désigne « le type particulier de haine dirigé à l’encontre de femmes noires dans la culture visuelle et populaire américaine », selon la définition de l’activiste dans un essai daté de mars 2010. En France, les afroféministes et féministes sont également nombreuses à blâmer ce cumul particulier de plusieurs formes de discriminations, parlant aussi d’« intersectionnalité ».

Évolution des mentalités

Grâce au Tweet de Katy Perry, ce problème saillant aussi bien aux États-Unis qu'en Europe a pu toucher un plus large public. Le terme de misogynoir n’a jamais été autant recherché sur Internet que lors des dernières 24 heures, signe d’un début d’évolution des mentalités.

Statistiques des recherches Google sur le terme de "misogynoir" au 26 août 2016.

Si l'actrice Leslie Jones ne s'est pas encore exprimée publiquement à ce sujet, elle peut compter sur d'autres personnalités pour la soutenir : « Ce qui vient d’arriver à Leslie Jones est un outrage absolu. Les personnes d’extrême droite, les trolls et les ‘‘comiques’’, peu importe qui vous êtes, vous êtes profondément tristes », tweete le réalisateur du film S.O.S Fantômes, Paul Feig.

« Pouvez-vous me faire une faveur ? Merci de ne pas partager ou regarder les informations et photos personnelles de Leslie Jones. Soutenez Leslie en ne soutenant pas les trous de balles », commente de son côté Alyssa Milano.

Katy Perry, twitteuse star :

Découvrez la bande-annonce de "S.O.S Fantômes"

La rédaction vous conseille :

Pour les Américains, le sexisme n'existe plus !
Hillary Clinton : 40 ans de carrière et autant de sexisme
Donald Trump : 100 femmes posent nues pour dénoncer le sexisme du candidat républicain

Loïc Prigent : "Je ne suis pas un justicier ni une balance"

$
0
0

Loïc Prigent : « On choisit un mannequin pour son nombre d’abonnés Instagram. »

Hilarants, surréalistes ou cinglants, les tweets du plus indomptable chroniqueur du monde de la mode se dégustent. Petit avant-goût à l'occasion de la sortie du recueil des plus savoureux d’entre eux.

Il fait rire, grincer des dents aussi parfois, en laissant traîner ses oreilles dans les défilés et les studios de mode pour saisir des pépites de 140 signes qu’il balance depuis 2013 sur son compte Twitter, qui compte aujourd’hui 190 000 followers. Réalisateur et producteur de documentaires sur la mode pour Canal + et Arte, Loïc Prigent est devenu, sans le vouloir, le journaliste le plus branché de la fashion sphère. Comment ? Avec ses lunettes d’étudiant, sa casquette de réal’ et ses chemises de bûcheron breton, il est l’un des rares à poser un autre regard sur la grande machine à rêve que constitue le microcosme de la mode. Un regard décalé, plein d’humour mais aussi de tendresse sur un univers qui en manque parfois. Ses petites phrases récoltées ici et là - dites par les attachés de presse, créateurs, mannequins, rédactrices - sont aujourd’hui rassemblées dans un ouvrage qui paraîtra le 7 septembre, J’adore la mode mais c’est tout ce que je déteste. Elles seront aussi interprétées à la rentrée par Catherine Deneuve dans vingt programmes courts d’Arte (du 26 septembre au 7 octobre).

Madame Figaro. - Comment vous est venue l’envie de croquer la mode en 140 signes ?
Loïc Prigent.
- En 1997, j’ai couvert deux saisons de défilés pour le journal Libération. Sur une journée de show, vous n’imaginez pas tout ce qu’on entend. J’ai donc inclus dans mes comptes rendus des phrases saisies, puis j’ai repris le principe sur mon compte Twitter en 2013. J’aimais bien le côté brut et hors contexte de ces 140 signes. C’est un peu le milieu de la mode transposé dans un stade de foot…

Vous souvenez-vous de votre premier tweet ?
Je crois que c’était : « Finalement j’ai envie de confort, j’en ai marre de subir mes vêtements. »

L’irrévérence de vos propos semble très appréciée par le milieu, comment l’expliquez-vous ?
Travaillant à la télé, j’ai sans doute plus de liberté, moins de pressions qu’ailleurs. Mais surtout, je pense vraiment que la mode a de l’humour.

Comment qualifier vos petites phrases ?
Chacun y va de son point de vue. Certains les trouvent sinistres, tristes, décadentes ; d’autres, drôles, absurdes, légères. Pour moi, elles sont comme des Polaroid pris dans un temple – celui de la mode – où je n’attrape que des bribes d’une certaine folie du discours.

Certaines portes se sont-elles fermées à cause de vos tweets ?
Non, jamais. Mais je suis relativement discret. On ne sait jamais dans quelle maison je suis quand je tweete ni de qui je parle. Je protège mes sources et je ne nomme personne. Je ne suis pas un justicier ni une balance, juste un témoin, un chroniqueur de fébrilité. Je dis souvent que je me sens dans la peau d’un stagiaire quand j’observe et tente de capter ces moments d’hystérie collective. En fait je me sens plus du côté des « standings » (derniers rangs, debout, NDLR) que diva des front rows.

Qui aimez-vous le plus écouter ?
Les maquilleurs manient un langage drôle et poétique. Ils enlèvent des bouches, font du contouring… Dans les studios de création, on entend aussi des choses hilarantes. Et puis, j’aime beaucoup certaines rédactrices de mode, ces dames avec chauffeur et stagiaire qui n’ont plus les pieds sur terre depuis des années ni aucun sens des réalités, portant de la fourrure en juillet et disant à leur assistant, au milieu d’un décor Dior, « Chéri, fais-moi donc un selfie ».

Le titre de votre livre, J’adore la mode mais c’est tout ce que je déteste, reflète-t-il votre pensée ?
C’est un râleur qui a dit ça un jour. Cependant, il est vrai que j’aime la mode pour les mêmes raisons que celles pour lesquelles je la déteste, à savoir sa superficialité, sa frénésie, ses obsessions…

Vos tweets seraient-ils un peu les Caractères de La Bruyère transposés dans le monde de la mode au XXIe siècle ?
N’exagérons rien ! Mais il est vrai que je parle aussi de sexe, de consommation à outrance, d’argent, d’image, de pouvoir, de hiérarchie…

Un dernier tweet pour la route ?
« Il s’appelle Éric mais avec un M. » Véridique !

Best-of des tweets de Loïc Prigent

Vidéo : Catherine Deneuve lit les tweets de Loïc Prigent pour Arte

J’adore la mode mais c’est tout ce que je déteste, de Loïc Prigent, à paraître le 7 septembre (éditions Grasset). Et chaque jour sur Twitter : twitter.com/loicprigent

La rédaction vous conseille :

Qui sont les mannequins les mieux payés au monde en 2016 ?
Berluti choisit Haider Ackermann
Blog : les pionnières ont passé le cap des 10 ans

Viewing all 386 articles
Browse latest View live