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Netflix et son documentaire choc sur l'enfer du harcèlement en ligne

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Le documentaire sortira le 23 septembre 2016 sur Netflix.

L'Amérique est sur le point d'être secouée. Le 23 septembre prochain sortira Audrie & Daisy, un documentaire racontant l'histoire de deux adolescentes américaines, victimes de harcèlement en ligne.

Elles ne se connaissaient pas mais ont vécu le même calvaire. Audrie Pott et Daisy Coleman ont toutes les deux fait la difficile expérience du harcèlement en ligne... et de ses dérives. Netflix a voulu raconter leur histoire dans un documentaire qui s'annonce poignant. En attendant la sortie de Audrie & Daisy, le 23 septembre prochain, la plateforme numérique propose un avant-goût prometteur.

"Menteuse", "salope"

« Ma vie est finie », écrit Audrie à l'une de ses amies.

Les premières images réalisées par Bonni Cohen et Jon Shenk donnent le ton. On voit Daisy, jeune américaine souriante, aimée et dynamique filmée par ses parents. Anniversaire, sortie à la piscine... une enfance normale pour une jeune fille sans problème à Maryville, petite ville de l'État du Tennessee. C'est à ce moment-là que la première insulte tombe sur l'écran. Puis d'autres enchaînent. « Menteuse », « salope », « je déteste Daisy »... Les messages s'accumulent. À Saratoga, en Californie, Audrie Pott est la cible des mêmes insultes. Mais qu'ont pu faire ces deux adolescentes pour s'attirer les foudres des internautes et de leurs voisinnages ? Elles ont été violées, et leurs agressions sexuelles se sont retrouvées sur Internet.

Les Anonymous

L'extrait vidéo diffusé par Netflix nous montre à quel point les choses peuvent aller loin avec les réseaux sociaux. Intimidation, harcèlement, les actes débordent souvent du monde virtuel. Audrie Pott n'a pas supporté cette humilliation constante. Elle s'est suicidée alors qu'elle n'avait que 15 ans. Daisy Coleman a quant à elle tenté par deux fois de s'ôter la vie, a-t-elle raconté dans une tribune publiée sur le site engagée XO Jane. La jeune fille a finalement trouvé son salut grâce aux Anonymous. S'emparant de l'affaire, le groupe de justiciers-hackers a enquêté pour « rendre justice à Daisy ». Netflix lui a donné la parole.

Découvrez la bande-annonce du documentaire "Audrie & Daisy"

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"La beauté n'a pas d'âge, la fertilité si" : la campagne italienne qui choque le Net

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La campagne du ministère de la Santé italien a rapidement fait le tour des réseaux sociaux.

Le ministère de la Santé italien a créé la polémique en lançant une campagne de communication pour inciter les femmes à faire des enfants.

Le ministère de la Santé italien ne s'attendait sans doute pas à ce que sa nouvelle campagne de communication pro-natalité reçoive un tel accueil. Jeudi, ses affiches de sensibilisation sont devenues la risée des réseaux sociaux. Sur l'une, on voit un nid d'oiseau sur fond de coucher de soleil, surtitré : « Dépêche-toi, n'attends pas la cigogne ». Sur une autre, on y aperçoit une jeune femme, une main sur le bas ventre, l'autre brandissant un sablier, légendée : « La beauté n'a pas d'âge, la fertilité, si ». Ou encore « La fertilité est un bien commun », illustrée par un robinet d'eau qui goutte. Des formules désuètes, qui ont fait bondir bon nombre d'internautes sur Twitter.

Cette campagne devait annoncer le lancement de la Journée de la fertilité, baptisée « Fertility Day», le 22 septembre prochain. Opération réussie : le hashtag #FertilityDay s'est rapidement hissé dans le top des sujets italiens les plus discutés sur Twitter d'après le site Courrier international. Discuté ou plutôt... très critiqué. En Italie, et au-delà de ses frontières.

Certains internautes se sont indignés du ton injonctif de ces réclames, qui sous-entend qu'il faut mettre ses capacités reproductives au service des autres, comme la journaliste @FranceFattori :

D'autres comme @AlexandreAfonso ont trouvé cela très embarrassant pour l'Italie d'avoir à quémander aux femmes de faire des enfants « pour le bien de la Nation », quand d'autres utilisateurs du réseau ont répondu avec humour à ces arguments jugés infantilisants. Ainsi @LaraTelli avec cette image rétro légendée « Oh mon Dieu ! J'ai oublié de faire des enfants ! » :

La campagne a aussi été perçue comme une régression pour les droits de la femme, notamment par @haveyourmetila qui commente « Et ils disent que nous n'avons plus besoin du féminisme » :

Pour l'auteur italien Roberto Saviano, la campagne est « une insulte faite à tous : ceux qui n'arrivent pas à concevoir, et ceux qui aimeraient mais n'ont pas de travail » :

De nombreux internautes ont critiqué la campagne pour avoir fait fi du contexte économique difficile dans lequel vivent de nombreux Italiens. Le taux de chômage dépasse 11,4%, et grimpe jusqu'à 39,2 % chez les 15-24 ans. L'association ACT! a ironisé sur le fait qu'un enfant est « à durée indéterminée », contrairement à un travail...

Un problème de natalité... et de précarité

Certes, le taux de natalité italien n'est pas au meilleur de sa forme. Avec 1,37 enfant par femme italienne, c'est l'un des plus bas en Europe, d'après les chiffres d'Eurostat. Pour la première fois depuis 1919, la population de la botte méditerranéenne a baissé en 2015, selon le journal Les Échos. Le gouvernement a notamment prévu dans son plan national pour la fertilité de doubler le montant des allocations à l'arrivée du premier enfant, rapporte le journal Le Monde.

Il n'empêche qu'en Italie, comme dans beaucoup d'autres pays européens, la gent féminine est plus durement frappée par la précarité. Les femmes actives ont plus souvent que les hommes des contrats à temps partiel (avec un salaire moindre) et des contrats à durée déterminée, selon les informations de la Commission européenne. L'Italie n'échappe pas aux écarts de salaires entre hommes et femmes, qui s'élèvent à 6,7% (un des taux les plus bas de l'Union européenne), selon les données d'Eurostat.

Le désaveu de Matteo Renzi

En pleine polémique, le président du conseil Matteo Renzi a rappelé ces éléments conjoncturels pour désavouer la campagne. « Je n'ai aucun ami qui ferait un enfant parce qu'il a vu une affiche à ce sujet », a-t-il affirmé au journal Corriere della Sera. Ajoutant que la « vraie campagne » pour convaincre les Italiens de procréer serait de leur fournir « un travail à durée indéterminée », « un prêt », « une crèche en bas de chez eux ». Le cabinet de communication du ministère en a tiré les leçons en retirant jeudi les images de la campagne polémique du site officiel du « Fertility Day ».

Revoir la campagne "He for She"

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Belmondo : sa petite-fille Annabelle affole les réseaux sociaux

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En toute petite tenue, Annabelle affole la Toile.

Mannequin de profession, la jeune femme de 28 ans aime se mettre en scène sur Instagram. Ou l'art d'en dévoiler, mais pas trop.

Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Annabelle Belmondo, fille de Florence Belmondo et petite-fille de l'acteur, a l'art de la mise en scène sur les réseaux sociaux. Sur son compte Instagram, la jeune femme de 28 ans s'affiche en microshort en voile de coton ajouré, string en dentelle ou dans un sweat Mickey, cultivant un subtil mélange de femme-enfant et de femme fatale.

À l'instar des « fils » et « filles de » - Lily-Rose Depp, Gabriel-Kane Day-Lewis, Romeo Beckham ou Willow Smith - mais avec avec un master de journalisme en poche obtenu à Los Angeles il y a 4 ans, Annabelle Belmondo a essayer de se lancer dans la chanson. Sans grand succès. Aujourd'hui elle poursuit sa carrière de mannequin pour Karin Models Agency et ses tribulations sont suivies par plus de 10.800 followers.

Photos posées ou plus naturelles, « Annabelmondo » sait jouer avec l'objectif. Comme à New York, photographiée par Angela Baltra :

Alternant clichés extraits des magazines et photographies « volées », le mannequin dévoile aussi sa routine « healthy », à base de jus détox, de muesli et de fruits rouges :

La preuve qu'Annabelle Belmondo que Madame Figaro faisait poser en avril dans ses pages a bien compris que, désormais, son succès passe autant par ses contrats que par une communication poussée sur le réseau préféré du milieu de la mode !

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Réseaux sociaux : quand la génération Z redessine les canons de beauté

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Les 15-25 ans appréhendent le maquillage comme un outil de transformation, à l'instar de la youtubeuse Kristina Bazan, l’instagrameur Patrick Starr, la it-girl Kylie Jenner.

Signe des temps, les jeunes filles (et même quelques garçons) ne se maquillent plus pour se faire jolies, mais pour être elles-mêmes. Les marques accompagnent cette évolution.

L’inattendu, l’étrange, l’outrancier sont en passe de s’imposer comme le nouveau standard. Après les mannequins « à gueule » présents ­depuis plusieurs saisons sur les podiums, c’est au tour des anonymes de chercher à exprimer leur différence. Sous l’impulsion de la génération Z (les 15-25 ans) biberonnée aux jeux vidéo, une esthétique corporelle inspirée de ses héros virtuels (intelligence artificielle, extraterrestre, androïde, etc.) a émergé sur les réseaux sociaux. Cheveux roses, visages redessinés au contouring (ces fards foncés permettant de sculpter les traits), pommettes saillantes travaillées au strobing (teintes claires utilisées en accroche lumière), sourcils épaissis et rallongés, bouche ultramate bleue, grise ou violette se détachant comme une gommette sur le visage : nous sommes loin des archétypes traditionnels de la beauté !

Le maquillage appréhendé jusqu’ici comme la touche qui rehausse de façon discrète la joliesse des traits a évolué pour cette tranche d’âge vers un outil de transformation, d’entertainment. « Les jeunes désirent jouer avec leur apparence. La cosmétique est devenue une grande cour de récréation dans laquelle chacun s’amuse à tester de nouveaux looks à l’occasion d’une soirée, d’un selfie », rapporte Leïla Rochet-Podvin, directrice de Cosmetics Inspiration & Creation, agence de tendances et conseils en innovation beauté.

Jouer avec son identité

Ce phénomène est né il y a une dizaine d’années sur la côte Ouest des États-Unis, à Los Angeles, sous l’influence de maquilleurs et d’artistes tatoueurs à la créativité débridée. Les « beauty junkies », ces jeunes filles capables de dépenser 120 euros par mois en produits de make-up, ont vite rallié le mouvement. Porté par les réseaux sociaux, il s’est répandu comme une traînée de poudre sur le Vieux Continent et ailleurs. « Le Royaume-Uni, l’Espagne et les Émirats arabes unis poussent déjà très loin l’art de la transformation. La France reste encore timide », observe Élise Ducret, directrice générale France de NYX. Cette jeune marque de maquillage californienne s’inscrit parfaitement dans cette mouvance extrême, comme ses concurrents Kat Von D, Melt Cosmetics, ColourPop, Lime ­Crime, Urban Decay, qui proposent sur leurs sites Internet des looks déjantés que les plus passionnés s’entraînent à reproduire en tutoriels.

De bon teint

Collection Brant Brothers par M.A.C. pour les garçons, ici produit pour le teint.

Mais que cherchent donc ces demoiselles à travers leurs make-up exagérés ? « À créer des personnages et à faire corps avec eux. C’est une façon de s’affranchir de l’esthétique de la norme, de tester d’autres identités », décrypte le philosophe Bernard Andrieu. Face à un monde qui n’offre plus de grandes perspectives, la jeunesse réagit à sa manière. Les garçons aussi s’y mettent. Éduqués à la cosmétique depuis leur plus jeune âge, ils n’ont aucune inhibition et suivent avec intérêt les transformations de leurs gourous, l’Américano-Philippin de 26 ans Patrick Starr, et le Français de 20 ans Richaard 2609, icônes « gender fluid » (identité de genre fluide ou plurielle). Cette saison, M.A.C Cosmetics lance à leur intention, en collaboration avec les frères Brant (les fils de Stephanie Seymour, jeunes modeux new-yorkais), une collection de produits spécifiques pour le teint, les sourcils, les yeux, les lèvres. « Pour l’instant, ce “dégenrement”, ces mutations ne sont qu’éphémères, ils ne se vivent pas au quotidien, analyse Bernard Andrieu. Mais qui sait, peut-être demain cette mode deviendra-t-elle le nouvel orientalisme, s’affichant dans les rues comme, déjà, à Tokyo ? »

Fards en trois temps

Dans le processus de métamorphose, une attention majeure est portée au teint, sorte de base. Celui-ci doit être irréprochable, quitte à effacer entièrement le grain de peau. « On ne se reconfigure qu’à partir d’une toile blanche. Il faut donc gommer tous les caractères naturels susceptibles d’identifier la personne », explique Bernard Andrieu. Exfoliants, correcteurs et, bien sûr, fonds de teint sont appelés à la rescousse. Afin d’être mieux comprise par cette génération, la sémantique autour des produits a changé. « Exemple, on ne parle plus d’effet Photoshop mais de filtre, en référence aux applis mobile permettant de sublimer les selfies », note Leïla ­Rochet-Podvin. Le travail du sourcil est le deuxième temps fort. Les outils pour le redessiner se comptent par dizaines chez Benefit ou Anastasia (deux labels spécialistes en vente chez Sephora). Vient alors le maquillage des lèvres. « En ce moment, c’est la folie du “lip art”, un exercice artistique réalisé sur la bouche à l’aide de pinceaux pointus, très précis. Les filles coordonnent ensuite leurs ongles et postent des détails clés sur Instagram », rapporte Élise Ducret.

Qu’il est loin le temps où la mode dictait les tendances en matière de beauté. Désormais, ce sont les youtubeuses et les instagrammeuses qui donnent le la. Les marques ont senti le vent tourner. Depuis plusieurs saisons, elles élaborent leurs lignes en collaboration avec ces « influenceuses » aux millions de followers. L’Ombré Lip Duo récemment lancé chez NYX ou les rouges à ­lèvres Vice Lipstick Heroine (bleu nuit) et Junkie (vert métallisé) d’Urban Decay en sont le fruit, inspirés par les lèvres bleues de Kylie Jenner, la petite sœur de Kim Kardashian. Le prochain geste de maquillage extrême ? Les faux cils, répondent les experts. Il n’y a pas mieux pour se fabriquer un regard de mutant.

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Gwyneth Paltrow débarque sur LinkedIn

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L'actrice en promo pour la sortie de son livre It's All Easy. (New York, le 13 avril 2016).

L'actrice américaine s'est créé un profil LinkedIn tout ce qu'il y a de plus sérieux. Mais pour quoi faire ?

Après Twitter et Facebook, Gwyneth Paltrow rejoint le réseau social professionnel LinkedIn. L'actrice devenue « gourou » bien-être a en effet créé un profil et publié une tribune. Et, comme à son habitude, elle a fait les choses correctement : photo de profil en noir et blanc, texte court relayant ses expériences professionnelles, parmi lesquelles l'Oscar de l'actrice pour le film Shakespeare in Love... À cette heure, son compte est déjà suivi par plus de 24.000 abonnés.

Dans son article, publié le 7 septembre, Gwyneth Paltrow fait stratégiquement le point sur sa philosophie de vie, les obstacles surmontés et sa plongée dans le monde de l'entrepreneuriat avec la création de son site lifestyle goop.com. Au sujet de ce dernier, elle précise d'ailleurs qu'il est « sur le point de devenir beaucoup plus grand », c'est-à-dire « un sérieux rêve anti-Hollywood ». La preuve que l'actrice reconvertie en business woman manie - aussi - l'art du teasing.

Gwyneth Paltrow, vaillant soldat du bien-être :

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Psoriasis, allergies, gastro : pourquoi les stars nous parlent-elles de leurs problèmes de santé ?

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De gauche à droite : Cara Delevingne et son psoriasis, Rihanna et sa perfusion, Shannen Doherty et son cancer du sein, Miley Cyrus à l'hôpital.

Il fût un temps où les célébrités se prenaient en photo avec leur sac à main. Et puis avec leur chien. Aujourd'hui, elles font des gros plans de... leurs perfusions. Âmes sensibles s'abstenir.

« J'ai une mycose / Voilà qu'elle se réveille, j'en ai marre / Ça fait déjà un moment qu'elle est là / Va-t-en je t'en prie. » Telles sont les paroles du dernier titre de l'album Mystère de La Femme. Des paroles que nous aurions pu tout à fait lire sur le compte Instagram de Kim Kardashian, et ce, très sérieusement. La femme de Kanye West a préféré aborder son psoriasis. Dans L'Incroyable famille Kardashian, elle confie que « parfois, les plaques grattent, parfois elles sont floconneuses. Ça dépend des personnes. La plaque la plus visible est celle que j'ai sur la jambe droite.» Une maladie de la peau chronique que supporte aussi Cara Delevingne : « Les gens (de la mode, NDLR) portaient des gants, ils ne voulaient pas me toucher, car ils pensaient que c'était une sorte de lèpre», avait-elle pesté en 2015 dans le Times.

En 2013, on apprenait via un communiqué de Buckingham Palace que la reine Elizabeth II avait une gastro-entérite. Cet été, Shannen Doherty confiait « envisager ne pas survivre » à son cancer du sein sur Instagram - photos de son crâne rasé à l'appui. Lady Gaga vient d'avouer qu'elle prenait des médicaments contre la dépression, Kate Middleton s'est exprimée plusieurs fois à propos de son eczéma, Katy Perry a de l'acné, Selena Gomez un lupus... Bref, simples chutes de tension, problèmes digestifs ou maladies graves, tout est devenu prétexte à enfiler une blouse d'hôpital et s'auto-immortaliser sur son compte Instagram. Un gros plan sur la perfusion ? Le must.

La course à la chute de tension

Pourquoi ? Parce que « nous sommes dans l'ère du "je donne tout à voir"», résume Natalia Rozborski, directrice déléguée du cabinet de tendances Nelly Rodi, qui constate l'extinction de l'intimité et des tabous. Et par extension de « ce qu'il est de bon goût de partager ou non ». Et, tenez-vous bien, pour la sociologue Nathalie Heinich, chercheuse au CNRS, nous sommes les principaux coupables de cette course à la chute de tension et autres maladies auto-immunes.

À cause de notre boulimie de vie privée, nous avons créé une culture de l'intrusion dans la vie des célébrités, qui a elle-même créé une forme d'exhibitionnisme chez nos victimes. « Il faut toujours avoir quelque chose à dire et pour cela, il faut de la matière, décrypte l'auteure de De la visibilité (Gallimard, 2013). Une fois qu'on a épuisé les choses incroyables qui nous arrivent, on est forcé d'aller chercher dans les sujets plus quotidiens. » Et de résumer avec ironie : « Un cancer très rare est plus intéressant que les croquettes de son caniche. »

Dans son livre, sous-titré Excellence et singularité en régime médiatique, on apprend qu'il y a deux façons de construire la célébrité. La première : en la magnifiant, comme dans le Hollywood de l'après-guerre. La deuxième : en la familiarisant, comme dans le Twittowood de 2016. Pour Nathalie Rozborski, les célébrités se trouvent précisément dans cette démarche d'humanisation. Kim Kardashian recouverte de boutons et Rihanna sous perfusion, « c'est une manière de dire "regardez à quel point je suis comme vous, voyez à quel point j'ai les mêmes galères que vous"». « Nous, les nobodies, nous servons des réseaux sociaux pour montrer des moments extraordinaires, pas notre dimanche soir en chaussettes devant Capital. Les célébrités, elles, sont déjà des icônes. Elles vont donc se lancer sur le chemin de la faiblesse et/ou de la maladie. »

Leur part d'ombre pour être dans la lumière

Résultat : les larmes coulent et les abonnés affluent. Aujourd'hui, grâce à son lupus, Selena Gomez n'est plus qu'une simple bimbo en stilettos qui boit des milkshakes. Elle est aussi cette fille qui supporte son syndrome seule sur scène en tournée. Avec sa gastro, Justin Bieber a attendri des milliers de fans ; fans qui ne se reconnaissaient sans doute pas dans les vacances de la popstar sur un yacht à Saint-Barth', mais qui se sont inévitablement retrouvés dans son virus intestinal.

Bar Refaeli, décembre 2012 : « Chez le dentiste... Aïe ! »

Dans un article sur les nouveaux psychopathes des réseaux sociaux, paru sur Lefigaro.fr/madame en janvier 2015, on les avait surnommés les « social media martyrs », de ceux qui agrémentent souvent leurs statuts Facebook d’un selfie à l’hôpital, et qui prennent un malin plaisir à inquiéter leurs amis. À l'époque, Michael Stora, psychologue et cofondateur de l’Observatoire des mondes numériques en sciences humaines (OMNSH), nous avait déjà éclairé sur le personnage : « Nous avons affaire à des metteurs en scène de leur propre mal-être, qui perçoivent la matrice Facebook comme une multitude de mamans susceptibles de leur venir en aide. » Rectification : les célébrités ne sont pas des psychopathes, juste des experts en communication de masse. La masse, c'est nous.

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Facebook : une ado poursuit ses parents pour avoir publié des photos d'elle

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L'adolescente a vu des photos d'elle être publiées par ses parents, sans son accord, durant de nombreuses années.

Ses parents auraient publié environ 500 photos de son enfance, sans son consentement. Leur fille dénonce une violation de sa vie privée.

Les parents qui postent fièrement des photos de leurs bambins sur Facebook ont de quoi trembler. En Autriche, une adolescente de 18 ans poursuit ses parents en justice pour avoir posté trop de photos d'elle sur le réseau à son insu durant sa jeunesse, rapporte le site The Local.

Selon les dires de la « victime », ses géniteurs ont rendu sa vie impossibleen l'affichant sur le réseau social, notamment en postant des photos d'elle assez gênantes. Et ce, sans son consentement. « Ils n'ont eu aucune honte ni aucune limite et se fichaient que je figure assise aux toilettes ou allongée nue sur mon lit de bébé. Toutes les scènes étaient photographiées et rendues publiques », a déploré la jeune femme, citée par The Local. D'après son avocat, Me Michael Rami, environ 500 photos de la jeune femme ont été mises en ligne, violant son droit à la vie privée.

Les parents incriminés ont ainsi exposé l'enfance (et la vie privée) de leur fille, alors mineure, aux yeux de leurs 700 amis Facebook, et ce pendant plusieurs années. En dépit de ses demandes, ils ont refusé de retirer les clichés et l'ont défiée de les poursuivre en justice. Ce qu'elle a fait. « J'en ai marre de ne pas être prise au sérieux par mes parents. » Le procès devrait avoir lieu en novembre.

Un an de prison, 45.000 euros d'amende

Ce cas - le premier en Autriche - ne s'est pas encore présenté en France. Mais, d'ores et déjà, les autorités anticipent les possibles poursuites judiciaires allant en ce sens. Ainsi, en février 2016, la gendarmerie nationale a rappelé sur son compte Facebook : « Poster des photos de ses enfants sur Facebook n'est pas sans danger ! Il est important de protéger la vie privée des mineurs et leur image sur les réseaux sociaux ». En février 2015, le spécialiste du Web et de l'identité numérique, Éric Delcroix, nous expliquait que « d'ici quelques années, des procès d’enfants reprochant à leurs parents d’avoir publié des photos d’eux lorsqu’ils étaient plus jeunes pourraient tout à fait avoir lieu ». Les géniteurs encourraient alors jusqu'à un an d'emprisonnement, et 45.000 euros d'amende.

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Orlando Bloom ouvre son compte Instagram : 16 photos qu’on aurait aimé voir avant

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<p>Le comédien dans le rôle d'<em>Elephant man</em>. (2016.)</p>

L’acteur de 39 ans a enfin pris la décision de rendre son compte Instagram public, pour le plus grand bonheur de ses fans, féminins, pour la plupart.

@orlandobloom recense déjà près de 105.000 abonnés sur son compte Instagram créé il y a quinze mois, et déprivatisé depuis jeudi soir. Une vitrine en images de la vie trépidante de l'interprète du Seigneur des anneaux, à laquelle l'ensemble des utilisateurs du célèbre réseau social auront – enfin - un accès illimité.

Mais qu’avait-on réellement raté ?

Sur Instagram, le petit ami de Katy Perry (accessoirement la célébrité la plus suivie sur Twitter) s’adonne, comme nombre de ses pairs, à partager les petits moments de son quotidien de superstar.

Parmi les clichés qu’on aurait aimé voir bien avant, une photographie du comédien de 39 ans déguisé en père Noël sur un éléphant, une autre de son tatouage très sexy sur l'avant-bras... Mais aussi, les clichés de l'ex de Miranda Kerr en veste militaire lors de son séjour en Ukraine, ou en posture de yoga sur une falaise. Seul bémol ? Le compte Instagram d’Orlando Bloom ne contient pas ses photos de nu sur un paddle.

@orlandobloom : les 16 photos qu’on aurait aimé voir avant

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YouTube : une jeune infirmière raconte les splendeurs et misères des urgences

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Vidéo
Une infirmière des urgences raconte ses pires patients

Une infirmière des urgences raconte ses pires patients

Postée vendredi 16 septembre, la vidéo sarcastique d'une jeune infirmière toulousaine a récolté 198.000 vues en trois jours sur YouTube.

Stress, passion, altruisme et faux bobos... Une infirmière toulousaine de 28 ans a décidé de tout déballer sur YouTube. Dans une vidéo de huit minutes, postée vendredi 16 septembre, Caroline Estremo, qui officie aux urgences de l'hôpital de Purpan, d'après le site de La Dépêche, raconte les splendeurs et misères de son métier. Avec beaucoup de sarcasme et de rythme, son sketch fait maison a récolté 198.000 vues en l'espace de trois jours.

Boutons de moustique et demandes saugrenues

Caroline Estremo s'emploie à démonter les idées reçues sur son service. On est loin « du Dr House, de George Clooney, de Grey's Anatomy... » La jeune femme enchaîne les imitations et anecdotes croustillantes sur les patients abusifs qui geignent pour des boutons de moustique, des petites plaies et des migraines de trente minutes (sans avoir pris d'aspirine au préalable), quand ils ne la dérangent pas en plein rush pour un simple verre d'eau. Elle se souvient aussi des accompagnants qui râlent de ne pas avoir eu de plateau repas ou encore du manque de confort des brancards, demandant : « Et l'oreiller il est en option ? »

A contrario, il y a ces patients qui la gratifient de « merci pour tout » et « heureusement que vous êtes là ». Grâce à eux, elle se rappelle que son « but dans la vie » est « d'aider les autres, être là pour eux, les faire sourire dans les pires moments ».

Bientôt sur les planches ?

Après avoir débuté des études de droit, Caroline Estremo avait tout plaqué pour devenir infirmière. Le succès de sa vidéo l'a surprise. Au journal La Dépêche, elle confie : « Je n’en reviens pas. J’avais entamé des études de droit pour faire enrager ma mère qui était infirmière, puis j’ai finalement suivi sa voie. Mais ce que je rêve de faire depuis que je suis gamine, c’est de monter sur scène». Une nouvelle reconversion à venir ?

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Kanye West arrive sur Instagram

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Le chanteur américain a déjà 26 millions d'abonnés sur Twitter.

Il a suffi d'une seule publication à Kanye West pour gagner un million de followers en un seul jour.

Attention les yeux : Kanye West débarque sur Instagram. Fort de ses 26 millions d'abonnés sur Twitter, l'empereur mégalomane du hip hop et créateur de mode avait jusqu'ici toujours boudé le réseau social, tout comme son concurrent Facebook. Le 19 septembre, le rappeur a changé de stratégie et a décidé de partir à la conquête d'Instagram, où les stars communiquent de plus en plus directement avec leurs fans.

Son arrivée a provoqué l'hystérie. En un jour, Kanye West a gagné un million de followers. Il n'a eu qu'à poster une seule photo : celle d'un véhicule étrange roulant phares allumés à la tombée de la nuit le long d'un bâtiment pyramidal. Une image mystérieuse que plus de 381.000 personnes ont aussitôt « aimé ».

Kanye West a-t-il reçu des leçons particulières de sa femme Kim Kardashian ? La reine de la télé-réalité et du selfie figure depuis des années dans le top 3 des personnalités les plus suivies sur Instagram, où elle a fidélisé 82.9 millions d'abonnés. À cette cadence, reste à voir s'il suffira de 82 jours à Kanye West pour battre à plates coutures sa partenaire. Ou comment Instagram va devenir le ring de deux egos monstrueux.

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Hélène Clément, la communicante des chefs version "couture"

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Hélène Clément est la fondatrice de l'agence de communication digitale Palais Royal.

Il y a trois ans, Hélène Clément a créé Palais-Royal, son agence de communication digitale. Elle se charge depuis de la réputation en ligne de nos grands chefs. Portrait express.

Si « derrière chaque grand homme se cache une femme », derrière Guy Martin, Pierre Gagnaire ou encore Michel Troisgros, se cache Hélène Clément. Elle fait partie de cette nouvelle vague de communicants apparus ces dernières années et grâce à qui les chefs étoilés sont de plus en plus médiatisés. Son travail ? Gérer cette médiatisation, la e-réputation, mais également les réseaux sociaux tels Facebook, Twitter ou Instagram, à l’image « d’une attachée de presse sur la Toile », nous raconte-t-elle. Elle s’occupe de « faire des piqures de rappel au quotidien ».

Confiante, Internet n’a aucun secret pour elle qui est baignée dans celui de la gastronomie depuis sa naissance. Hélène Clément grandit en Sologne, entre les étangs bruissants et les cuisines du Grand Hôtel du Lion d’Or à Romorantin, une étoile au Michelin, dont son père Didier, Grand Chef Relais & Châteaux et Membre des Grandes Tables du Monde, est le propriétaire. « Tous les mercredis, c’était pâtisserie », se souvient-elle, mais la jeune femme se décide finalement pour des études plus classiques. Sciences Po Bordeaux, puis La Sorbonne, avant d'effectuer un master Vins & Spiritueux à l’École de Commerce de Bordeaux et d’être diplômée du DUAD à l’Institut de la Vigne et du vin. Hélène se constitue un réseau précieux en enchaînant les stages dans l’univers de l’œnologie et de la gastronomie, avant de monter sa propre affaire, une agence de communication digitale nommée Palais Royal. « C’était ma station de métro quand je logeais à Paris, et j’ai bien aimé le jeu de mots », s’amuse-elle. L'entrepreuneure gère dès lors de la communication d'hôtels de luxe, de maisons de champagne ou grands crus classés du bordelais quand - concours de circonstances - à l'occasion une conférence de presse Michel Troisgros s’intéresse « à ce qu’elle fabrique sur son téléphone portable », nous raconte-t-elle. Il sera son premier client étoilé.

Michel Troisgros, David Sapanian, Pierre Gagnaire...

Le premier d’une longue liste encore inachevée. Quelques mois plus tard, elle signe un contrat avec David Sinapian, président des Grandes Tables du Monde et mari de la chef triplement étoilée Anne-Sophie Pic. Depuis, Hélène Clément collabore avec Pierre Gagnaire. Son prochain client ? « Dans l’absolu, je voulais travailler avec Pierre Gagnaire et c’est chose faite depuis cet été », se réjouit-elle avant d’ajouter « c’est un délice, un rêve d'évoluer professionellement avec ces grands chefs ». Est-elle jamais victime de machisme ? « Je suis une femme dans un monde d’hommes, mais je connais bien les cuisines et j’ai, moi aussi, mon petit caractère », avertit la communicante. Hélène Clément aime son travail qui la fait voyager au quotidien : « je fais souvent des allers-retours auprès de mes clients, c’est important et j’entretiens avec eux une grande relation de confiance. Ce que je leur propose, c’est de la stratégie personnalisée, cousue main. De la communication digitale haute couture ». À l'image de la haute gastronomie.

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Gastronomie 2.0 : les chefs s'emparent des réseaux sociaux

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En cuisine les 3 C. De gauche à droite : Christophe Adam, Christophe Michalak et Cyril Lignac.

En 2016, il ne suffit plus aux grands chefs d’être simplement incroyables en cuisine, il faut également qu’ils soient des professionnels de la communication. Par quels moyens ? Les réseaux sociaux.

Depuis quelques années, et notamment depuis l’émergence des émissions de télévision culinaires comme « Top Chef », « Masterchef », « Cauchemar en Cuisine » ou « Le Meilleur pâtissier », les grands chefs sont constamment sous le feu des projecteurs et sont devenus aussi célèbres que n’importe quelle star de la chanson ou du cinéma. Et comme toute célébrité qui se respecte, Cyril Lignac, Thierry Marx ou Jean-François Piège sont désormais omniprésents sur les réseaux sociaux et suivis par des milliers de followers. Entre photos alléchantes, accolades avec leurs fans et partages de recettes inédites, leur stratégie de communication digitale est extrêmement bien ficelée.

Une communication béton

Discrètement mais sûrement, les chefs font appel à des professionnels pour gérer leur médiatisation, leur e-réputation, ainsi que leurs comptes Facebook, Twitter, Instagram. Hélène Clément, directrice de l’agence de communication digitale Palais Royal, collabore avec Pierre Gagnaire, Michel Troisgros et Guy Martin. Elle nous confie que son travail consiste à « faire des piqures de rappel au quotidien. Je sélectionne minutieusement les informations susceptibles d’intéresser les fans et je choisis de les publier soit sur Twitter, les annonces d’événements, les nouveaux plats… Soit sur Facebook, des informations un peu plus personnelles, par exemple, et enfin sur Instagram pour les plus beaux clichés, à l’image d’une attachée de presse sur Internet », explique-t-elle. Le chef, le jour, l’heure, le contenu, le réseau social, le commentaire… tout est à prendre en compte pour élaborer une bonne stratégie de communication digitale. Cette pro de la communication 2.0 poursuit : « La clé, c’est le regard neuf que je porte. J’entretiens avec les chefs une relation de confiance et bine-sûr, je leur propose à chacun une stratégie différente et personnalisée ».

Être à la fois un expert des cuisines et un chef d'entreprise capable de gérer des établissements triplement étoilés au Michelin, tout en étant suivi par plus de 200.000 followers sur Twitter (comme Pierre Gagnaire), n'est pas une mince affaire. Mais les réseaux sociaux sont devenus un enjeu majeur pour ces professionnels de la gastronomie, touchés par la crise et les attentats. Alors miser sur ces canaux de communication est une façon nouvelle de remplir leurs restaurants, boutiques, et de vendre leurs produits dérivés.

Twitter, Facebook, Instagram...

Instant selfie en cuisine pour Jean François-Piège.

Et pour en savoir plus sur nos idoles culinaires, on fait le tour de leurs réseaux sociaux. Sur Instagram, Christophe Michalak présente en avant-première ses pâtisseries de demain, comme son nouveau « Klassik » au cassis et à la violette. Dans sa pâtisserie, Cyril Lignac fait découvrir les coulisses de son quotidien. Sur Twitter, il poste des photos de ses pains au chocolat, croissants et autres pains aux raisins. De son côté, Christophe Adam invite tous les jours ses fans sur sa page Facebookà venir découvrir l’un de ses nouveaux éclairs de génie. Pour Hélène Darroze sur Instagram c'est homard tandoori, carotte agrumes ou foie gras de canard des Landes. On hésite ! Sans oublier Jean-François Piège qui partage au quotidien son dessert sur Facebook : cerises cuisinées au jus, amandes fraîches, verveine et meringue croquante. Et comme des milliers de personnes, la rédaction salive aussi devant leurs plus belles photos. Une stratégie de communication digitale extrêmement bien ficelée on vous dit.

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Facebook : elle raconte son agression et son post devient viral

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La Toulousaine de 37 ans a illustré le post où elle raconte son agression par une photo d'elle à l'hôpital.

Prisca, une Toulousaine de 37 ans, a raconté sur Facebook l'agression dont elle dit avoir été victime. Son post a généré plus de 2700 commentaires et 23.500 partages sur le réseau social.

« Je suis à bout », déclare Prisca sur Facebook. La femme de 37 ans a raconté, jeudi 22 septembre, sur Facebook l'agression qu'elle dit avoir subie mardi, dans le quartier St-Michel de Toulouse. Son récit indigné a trouvé un vif écho auprès des internautes du réseau social, qui ont été 66.000 à réagir à sa publication et plus de 23.000 à la partager sur leur propre fil.

"Bonsoir princesse"

La Toulousaine a illustré son post par une photo d'elle sur un lit d'hôpital, le bras dans une attelle. Et raconté l'agression dont elle dit avoir été victime, sans filtre. Selon ses dires, alors qu'elle revenait d'un concert, trois hommes l'interpellent dans la rue par des « Bonsoir bella » et « Bonsoir princesse », qu'elle feint d'ignorer. Puis fuse une remarque sur son physique. « Je me retourne et reviens les voir en leur demandant sèchement de répéter. Ils me disent alors que "nan, mais attends, on te dit "bonsoir princesse" et toi tu (ne) réponds même pas". »

La trentenaire éclate, expliquant qu'elle sature de se faire apostropher de nombreuses fois par jour. Un des hommes lui ordonne de « fermer sa gueule », elle lui crache dessus en retour. Il la frappe. « Je me cogne brutalement contre une rambarde en fer et m'écroule par terre, la joue bien rouge et enflée et la lèvre ouverte», raconte-t-elle sur Facebook.

Prisca se retrouve à l'hôpital. « On m'annonce que les os sont déplacés, le poignet cassé et que je dois être opérée d'urgence. On m'ouvre et me met une plaque en fer. J'y reste 2 jours. Je suis salement amochée. Trois mois de convalescence en prévision. Rééducation, etc.»

"La honte doit changer de camp"

Pour la Toulousaine, il n'y a pas de doute : elle a été agressée car elle est une femme. « Alors voilà, j'ai bientôt 37 ans. Ça va faire maintenant presque vingt-cinq ans que je subis ces saloperies en tous genres : agressions verbales, humiliations multiples, harcèlement sexuel, moral, de rue ou au travail, violences physiques, viol. Et j'en passe... » Avant de conclure par le slogan très utilisé des associations féministes contre le viol : « la honte doit changer de camp ».

Les internautes ont rapidement réagi, et en masse. Parmi les 2700 commentaires, ils sont nombreux à apporter à la Toulousaine du soutien, saluant son « courage ». D'autres discutent des circonstances ou du caractère sexiste de l'agression. « Si tu lui as craché dessus, comment peux-tu être étonnée de t'en prendre une ? », interroge l'un. « Ça peut arriver aux femmes mais ça arrive aussi aux hommes et sûrement autant », relativise un autre.

Dans un post suivant, Prisca affirme qu'elle fera une « compilation de toutes les sales réactions » qu'elle a pu lire. La femme de 37 ans ne dit pas - pour le moment - si elle a porté plainte ou pas.

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Le diable s’habille-t-il toujours en Prada ?

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Pour incarner l'impitoyable Miranda Priestly, Meryl Streep porte des tenues sobres dans des teintes sourdes ou monochrome. Très loin des looks tapageurs des rédactrices mode les plus populaires aujourd'hui.

Dix ans après sa sortie, cette satire du monde de la mode n’a pas pris une ride. Mais ce cliché est-il toujours aussi fidèle à la réalité aujourd’hui ?

« Un imprimé fleuri, pour le printemps ? Révolutionnaire », assène sèchement Miranda Priestly dans le film Le Diable s’habille en Prada de David Frankel, sorti en France le 27 septembre 2006. Incarné par Meryl Streep, ce personnage de rédactrice en chef du plus grand magazine de mode des États-Unis, aussi influente que tyrannique, reste gravé dans les esprits. Aussi stéréotypée soit-elle, cette satire du monde de la mode correspond encore aujourd’hui, dans l’imaginaire collectif, à la représentation qu’on peut se faire du milieu. Froid et méprisant. Névrosé mais toujours bien habillé.

L'image, aussi importante que le talent

Seulement, dix ans après, le diable ne s’habille plus seulement en Prada. Librement inspirée par la personnalité d’Anna Wintour, d’après un roman à clés écrit par Lauren Weisberger, ancienne assistante de la rédactrice en chef du Vogue US, Miranda Priestly affirme son statut à travers d’opulentes fourrures, de stricts tailleurs-jupes coupés au cordeau et des escarpins de 12 cm. Pour se faire respecter, sa nouvelle assistante Andrea Sachs, interprétée par Anne Hathaway, passe de ses vieux pulls en laine détendus à des tenues signées Chanel enviées par ses collègues. Si elle avait déjà du talent, il a fallu qu’elle passe par l’image pour se faire adouber par ses pairs vipères.

Aujourd’hui, les rôles se voient d’autant plus bouleversés. Avec l’avènement des réseaux sociaux numériques et la prévalence de l’image sur les mots, les looks des rédactrices mode pèsent beaucoup plus lourds que leurs éditos couchés sur papier glacé. Défini dans le New York Times comme le « circus of fashion » par l’une des journalistes les plus respectés du milieu, Suzy Menkes, l’abord des défilés à chaque Fashion Week fait la part belle aux tenues les plus farfelues. En plus des journalistes et clients, autrefois seuls invités des défilés, les blogueurs et influenceurs se voient également conviés et font désormais le miel des photographes de street style.

Des looks taillés pour être likés

Ainsi, le grand public connaît davantage le nom, et surtout le visage, des blogueurs Chiara Ferragni, Kristina Bazan et autre Bryan Boy, plutôt que celui de Vanessa Friedman, directrice de la mode du New York Times, ou de Sarah Harris, celle du Vogue anglais. Et pour cause, ces dernières s’habillent autant en Prada qu’en Céline, ces marques au style plus cérébral que photogénique. Les rédactrices mode les plus connues cèdent aux looks taillés pour être likés sur les réseaux sociaux, dessinés par Alessandro Michele chez Gucci, Demna Gvasalia chez Vetements et Balenciaga, ou encore Jeremy Scott pour Moschino.

Mais sait-on vraiment pour quel magazine travaillent Caroline Issa, Miroslava Duma, ou encore Giovanna Battaglia, stars du street style ? Pendant ce temps, la journaliste mode du Washington Post, Robin Givhan, remporte le prix Pulitzer de la critique, sans que jamais ses looks n’apparaissent sur les fils Instagram des fans de mode. D’ailleurs, elle compte 1300 abonnés sur Instagram et 308.000 sur Twitter, preuve qu’on la reconnaît plus pour ses mots que pour ses #OutfitOfTheDay (tenue du jour).

En perte d’influence face aux photographes de mode, avec des lecteurs qui se pressent désormais pour suivre les blogueurs, certaines rédactrices mode rivalisent donc d’extravagance pour se faire remarquer. Et tentent ainsi de reconquérir une part de leur hégémonie perdue. Seules celles qui ont une solide e-réputation peuvent encore se faire un nom aux yeux du grand public. Au pays de la mode où le selfie a détrôné le plumetis et le like est roi, le diable s’habille finalement pour Instagram.

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Sur Twitter, une Syrienne de 7 ans raconte l'enfer des bombes à Alep

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« S'il vous plaît, Assad, Poutine, arrêtez les bombardements. » Sur son compte Twitter, la petite Bana témoigne de son quotidien sous les bombes.

Bana Alabed, jeune Syrienne de 7 ans, tweete son quotidien « en enfer ». En dix jours, son témoignage "en direct" a ému des milliers de followers.

« J'ai besoin de paix. » Quand certains enfants de son âge pensent à leur prochain jouet, Bana Alabed, elle, ne souhaite qu'une chose : s'endormir, sans avoir peur de mourir. Depuis le 24 septembre, la petite fille âgée de 7 ans publie des tweets pour témoigner de l'horreur des bombardements à Alep, en Syrie. 291 posts au total, suivis par plus de 24.000 personnes sur le réseau social.

Dans ses messages, la fillette témoigne de son quotidien. Faute d'aller à l'école, depuis que l'établissement a été pulvérisé, il y a maintenant un an, Bana apprend l'anglais dans son salon avec sa mère, qui l'aide d'ailleurs à rédiger ses tweets. Parfois, l'enfant rit avec ses frères, dessine des dinosaures, rêve de devenir professeure... Le plus souvent, elle relate les bombes, les bilans qui s'assombrissent. Comme dans le message posté deux jours après son arrivée sur Twitter. Bana y raconte comment les obus ont touché la maison de son amie, décédée sous les décombres. « Elle a été tuée. Elle me manque tellement. »

"Cher monde, pourquoi tu regardes sans rien faire ?"

Outre son récit « en direct » des événements, Bana, épuisée par ses courtes nuits et le danger permanent, cherche aussi des réponses à ses questions d'enfant. « Cher monde, nous n'avons plus de nourriture, nous n'avons plus d'hôpitaux. Cher monde, pourquoi tu regardes sans rien faire ? » Ou encore : « Je déteste la guerre. Et le monde nous a oubliés ».

De très nombreux médias, à travers le monde, ont parlé de @AlabedBana, visage des 250.000 civils syriens qui vivent dans un « enfer sur terre», comme l'a souligné l'ONU. L'armée de Damas et la Russie assiègent Alep depuis près de trois mois pour tenter de contrer le groupe de rebelles syriens. Alors qu'un cessez-le-feu avait été conclu, les bombardements ont repris de plus belle le 22 septembre. Alors, tous les soirs, Bana espère qu'elle pourra tweeter demain. Si elle est encore en vie.

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Twitter : les grands patrons de la Silicone Valley suivent très peu de femmes

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La parité, valeur prônée au sein de la Silicon Valley, doit-elle commencer sur Twitter ?

Airbnb, Apple et Netflix sont les mauvaise élèves du réseau social : ils ne suivent quasiment pas de comptes féminins sur Twitter. Quid de l'e-parité ?

La parité n'est pas respectée par les grands patrons américains sur Twitter. À l'orgine de ce constat, le site Motherboard, qui a passé à la loupe le compte d'Elon Musk, le très médiatique PDG de Tesla et SpaceX, qui veut - en toute modestie - coloniser Mars. Conclusion ? Le constructeur de fusées a le follow très sélectif et ne suit exclusivement que des comptes appartenant à des hommes.

« Devinez combien de femmes suit Elon Musk sur Twitter ? Indice : le même nombre de personnes actuellement sur Mars », a questionné sur son compte le média américain à l'origine de l'information. Piqué au vif par cette accusion de sexisme, la réponse d'Elon Musk ne s'est pas faite attendre : « J'utilise Twitter pour faire de la veille. Mon Insta a le même nombre de femmes que d'hommes. Mais qu'est-ce que c'est que cette fausse police qui fait du bashing ? », a déploré l'intéressé.

Toujours est-il qu'après la publication dudit article, Elon Musk a revu à la hausse le nombre de comptes féminins suivis. Et il s'est abonné au profil de Caity Weaver, journaliste pour le magazine GQ. Peut mieux faire ?

Pas mieux pour Airbnb, Netflix et Apple...

Le Guardian n'en est pas resté là et a passé au peigne fin les comptes d'autres patrons emblématiques de la Silicone Valley. Le bilan n'est pas meilleur. Tim Cook, le PDG d'Apple suit 51 comptes dont seuls 4 appartiennent à des femmes. Le PDG d'Airbnb, Brian Chesky, ne suit que 12 femmes parmi ses 92 follows. Pas mieux pour Reed Hasting, PDG de Netflix, avec 10 femmes pour 60 comptes suivis. Enfin Bill Gates ne suit que 12 femmes pour 167 follows. Le berceau américain des nouvelles technologies n'est pourtant pas le dernier à prôner des valeurs comme la diversité ou la parité. Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais ?

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#AdvancedLove : 16 raisons de vieillir auprès de votre conjoint

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16 bonnes raisons de vieillir au côté de son conjoint.

Sur Instagram fleurit le hashtag #AdvancedLove - soit l'amour qui dure - pour rendre hommage aux couples qui vieillissent côte à côte. Nous avons listé 16 bonnes raisons d'y croire... encore.

Ils se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Clap de fin du conte de fée. On ne parle pas des disputes, des tromperies, des mensonges, de la libido en berne, des défauts devenus ré-di-bi-toi-res, des maladies, des rhumatismes, des silences, des aléas de la vie, de la loi de la gravité, des petits-enfants qu'on est content de voir arriver (mais aussi de voir partir). Rien, nada.

Généralement la littérature au sens large s'en tient au happy end. Pour les galères post-dernière page, pas de manuel, ni de guide, il faut se dé-broui-ller. Et nombreux sont ceux à s'y casser les dents - feu Angelina Jolie et Brad Pitt, Vanessa Paradis et Johnny Depp, ou encore Gwyneth Paltrow et Chris Martin. Néanmoins, quelques irrésistibles romantiques ont tenu bon, ou tiennent toujours bon.

C'est pour rendre hommage à ces « crédules » de l'amour que le hashtag #AdvancedLove fleurit sur Instagram. Autrement dit : les couples qui sont ensemble depuis des décennies. Coûte que coûte, vaille que vaille. Vous avez dit ennui ? On vous démontre en 16 points que vous avez tort. Un point c'est tout, un point c'est lui (ou elle).

1. Vous connaissez déjà son côté obscur. Il n'y aura pas de mauvaise surprise.

2. Vous avez fait les 400 coups ensemble et une vie ne suffirait pas à tous les relater.

3. Vous êtes compatibles sexuellement.

4. Il a supporté la personnalité, disons atypique, de votre mère.

5. En retour, votre génitrice a fini par l'accepter en tant que « pièce rapportée » de qualité.

6. Il vous a connu à la belle époque, au temps des seins fermes et de la peau lisse. Il peut témoigner (même sous serment).

7. Il a de trop nombreuses photos de vous compromettantes.

8. C'est le père de vos enfants.

9. C'est le seul avec qui vous pouvez vous moquer de vos propres (petits) enfants.

10. Passé un certain âge, mieux vaut être mal accompagnée que pas accompagnée du tout.

11. Comme vous, il a partagé l'amour du pantalon pattes d'éléphant et, bien plus tard, celui du maillot de corps siglé Damart.

12. Vous avez en commun un goût invétéré pour la malbouffe, et le cumin.

13. Il n'y a qu'à lui que vous avouez détester Paul, le petit dernier hyperactif de votre meilleure amie.

14. Il déteste fêter le réveillon. So do you.

15. En vacances, vous restez des heures sans vous parler, le nez dans votre bouquin. Et ça ne dérange ni lui, ni vous.

16. Vous lui avez appris à nager ; il vous a appris à skier (enfin il a essayé).

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Selena Gomez, Taylor Swift, Beyoncé... Les reines d'Instagram que les marques de luxe s'arrachent

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Séance de selfies avec des fans pour la star des réseaux sociaux Selena Gomez lors d’un gala à Vancouver, en 2014.

La quête des marques de luxe ? S’associer à la personnalité qui leur rapportera le plus de… followers. Fin de règne pour les stars de cinéma qui cultivent le mystère plutôt que les likes ? Pas si sûr.

Quatre-vingt-sept millions. Au mois de juin, ce chiffre vertigineux a joué un rôle décisif dans la conclusion du contrat d’égérie entre Louis Vuitton et la chan­teuse et actrice américaine Se­lena Gomez. Ici, ce n’est pas d’euros ou de dollars qu’il est question, mais du nombre d’abonnés que la Texane, ré­vélée à l’âge de 7 ans par la chaîne Dis­ney, cumule sur son compte Instagram, qui depuis avoisine les 100 millions ! Une célébrité digne d’une rock star, qui érige la starlette de 24 ans en personnalité la plus suivie au monde sur le réseau social de l’image. Et qui la propulse dans la foulée au sein de l’élite des actrices internationales chez Louis Vuitton, telles Léa Seydoux, Michelle Williams ou Alicia Vikander.

« La popularité de Selena est fascinante, elle est l’icône de sa génération », confie Nicolas Ghesquière, di­recteur artistique de la maison fran­çaise. « Quand elle a annoncé, sur Instagram, son arrivée chez Louis Vuitton, l’ex-petite amie de Justin Bieber a récolté 2,4 millions de likes, précise Delphine de Canecaude, présidente de l’agence de communication Étoile Rouge. Une audience instantanée qu’il serait impossible d’obtenir de la jeune génération par le biais des médias classiques. Les jeunes fonctionnent plus que jamais sur la recommandation visuelle, outil publicitaire que maîtrise l’icône moderne. » Ce nouvel auditoire numérique mène désormais la valse des égéries.

Le cas Kendall Jenner

Les réseaux sociaux dirigent le monde… et le luxe. En une décennie, ils sont devenus – avec Internet – le terrain de chasse privilégié des annonceurs ; le follower est, lui, le baromètre 2.0 du degré de séduction d’une muse en devenir. Depuis quelques années déjà, le nombre d’abonnés est mis en avant sur les fiches de présentation des personnalités soumises aux marques. Vick Mihaci, président d’Elite Model Management, confirme que « le quota de suiveurs sur le comp­te Instagram d’une potentielle égérie assure un rôle ma­jeur dans la prise de décision d’une marque ». Ainsi, en 2014, avec ses 16 millions de fans sur Instagram, Kendall Jenner sé­duit le géant américain de la cosmétique Estée Lauder. Image de son parfum Modern Muse Le Rouge, la benjamine du clan Kardashian rejoint à seulement 19 ans le cercle privilégié des filles «  égériques  ». Coup gagnant, car à peine deux ans plus tard, cette top-modèle du virtuel comptabilise plus de 65 mil­lions d’instafans et collectionne les contrats publicitaires. Chanel, Calvin Klein, Fendi, Balmain… Les grands noms de lamode veulent tous exploiter ce nouvel instrument de vente.

Le 1er juillet dernier, Twitter attribue à la chanteuse Katy Perry la médaille de la star la plus suivie sur la messagerie instantanée. Quatre-vingt-dix millions d’abonnés… Un chif­­­­fre à faire tourner les têtes des labels haut de gamme. Pourtant, elle n’apparaît sur aucune affiche de future campagne. La raison ? « Katy, on la prend comme elle est, avec ses cheveux bleus un jour, roses le lendemain, et verts le mois suivant… Son look est peut-être trop segmentant, trop atypique  ? Or, le principe même d’une campagne est de choisir une fille proche des standards d’une mannequin mais avec un supplément d’âme qui parle à tous », explique Delphine de Ca­necaude. Comprendre : une reine du selfie ultra-désirable.

La riposte des actrices

En 2016, signer et évaluer le montant d’un contrat de mannequin-ambassadrice est devenu une question de vues et de likes. Désormais, être une icône est un job à plein-temps. Gigi Hadid et sa sœur Bella, Karlie Kloss, Taylor Swift ou Cara De­levingne, les top-modèles et idoles des nouvelles générations forment un clan hype de « social girls » qui créent, partagent, génèrent des contenus. Un pouvoir qui séduit les marques. Backstage, essayages, shootings, mais aussi photos d’enfance, de vacances, de soirées VIP ou d’un nouveau produit de beauté : à coups de clichés pris et postés avec leurs téléphones, la vie privée et professionnelle des supermodèles de l’ère numérique est une télé-réalité suivie par une armée de potentielles acheteuses. « Le nombre de posts mis en ligne par l’égérie fait partie des clauses de l’engagement, indique Delphine de Canecaude. Comme le nombre d’ap­pa­ritions sur le tapis rouge, l’obligation d’as­sister à des dîners or­ganisés par la marque ou de réaliser des vidéos de promotion sur YouTube ou Snapchat. Il y a une professionnalisation du statut, un changement de termes dans les lignes des contrats. »

Les stars de cinéma tentent d’échapper à cette folle course aux clics. Pour se distinguer, garder de la hauteur, elles optent même pour une stratégie inverse : celle de la rareté. Et cela fonctionne. Les actrices bénéficient encore du statut de « mu­se originelle ». Certaines n’ont même pas de compte (Eva Green, nouvelle star de Tim Burton, ou Cate Blanchett), les autres l’alimentent a minima. Elles sont admirées pour leur talent, leur prestance, leur parcours, pas pour leurs selfies  ! « L’actrice fait toujours la différence par rapport à la "digital girl", notamment lorsqu’il s’agit d’une campagne vidéo, constate Delphine de Canecaude. Par exemple, dans le spot publicitaire que Cate Blanchett a réalisé pour la maison Armani, dont elle est égérie pour le parfum Sì, l’Australienne transmet de l’émotion. C’est cette capacité à être vraie devant une caméra et à inspirer des sentiments à la consommatrice que les marques de luxe recherchent quand elles choisissent une figure du monde du cinéma. L’ac­trice, finalement plus inaccessible que la digital girl, a l’art de déclencher la désirabilité : tout ce qu’elle porte ac­quiert une au­ra particulière. » Ainsi, quand elle apparaît sur le red carpet dans l’une des créations de la griffe, les femmes s’iden­tifient à l’actrice, et donc à la maison de luxe.

Insaisissable Julia Roberts

Toutefois, l’enjeu le plus important res­te celui de trouver «  la  » star globale. Celle qui touchera le grand public, quel que soit le territoire où elle apparaîtra. Les élues doivent donc tourner dans des films internationaux qui sortent partout, si possible dans des blockbusters au box-office important. Avec son interprétation dans la Môme en 2007, et son oscar dans la foulée, Marion Cotillard décroche le titre d’ambassadrice de Lady Dior, l’emblématique ligne de sacs de la maison parisienne. Même heureuse direction pour Léa Seydoux, qui, en intégrant le clan des James Bond girls en 2015, et donc en s’internationalisant, a enchaîné coup sur coup des campagnes de pub pour Miu Miu, Prada et Louis Vuitton. Évidemment, Jean Dujardin n’aurait jamais fait tandem avec George Clooney dans une pub Nespresso s’il n’avait pas eu un oscar pour The Artist.

Parfois, les stars ont une telle aura qu’elles n’ont pas besoin de tourner pour ramasser la mise. C’est le cas de la rarissime Julia Roberts, qui n’a guère besoin de paraître pour maintenir une ultra-popularité. « C’est insolite de la voir en femme fatale glitter dans un spot Lancôme puis de la découvrir an­drogyne chez Givenchy. L’idée, dans ce dernier cas, est d’utiliser une légende à contre-emploi, analy­se Delphine de Canecaude. À ce mo­ment précis, ce n’est pas le degré de présence de la star sur la place publique qui est en jeu, mais le fait de capter l’at­tention avec une mise en scène inédite et surtout inattendue. »

Le fossé entre le métier d’actrice, de man­nequin et de social girl se resserre. « Les carrières peuvent évoluer du jour au lendemain ; et certaines filles passer d’un job à un autre », atteste Delphine de Canecaude. Exemple : Cara Delevingne. Égérie Chanel, Saint Laurent, Burberry, Fendi, DKNY et Stella McCartney, la mannequin – que la modosphère considérait comme la digne héritière de Kate Moss depuis ses débuts en 2009 – a décidé de poursuivre sa carrière devant les caméras de cinéma. On vient de la voir dans Suicide Squad, et Luc Besson l’a recrutée pour son Valérian et la Cité des mille planètes, un film de science-fiction qui sortira l’année prochaine. Kendall Jenner, elle, fait le chemin inverse. « Elle a commencé à la télévision dans le reality-show "l’Incroyable Famille Kardashian", avant de démarrer dans l’univers de la mode, analyse Vick Mihaci. Il faut cinq ans à une mannequin pour pérenniser sa carrière. Cela fait trois ans et demi pour Kendall, et l’on voit déjà une grande évolution dans son parcours et son savoir-faire. » Reste à savoir si ces instagirls au succès fulgurant survivront à la concurrence pressante de leurs benjamines et aux innovations digitales permanentes. La Toile dévore aussi ses étoiles.

Le top 5 des célébrités les plus suivies sur Instagram en 2016

L'ADN du succès

La célébrité est-elle héréditaire  ? Il semblerait que plus aucune personnalité ne rechigne à « lancer » ses rejetons dans l’arène publique. Échange de bons procédés, il arrive même que le renom des enfants rebooste le nom de leur parent : c’est un peu le cas de Willow et Jaden Smith (respectivement recrutés par Chanel et par Louis Vuitton), qui modernisent l’image un peu passée de Will Smith, leur père. Parmi les jeunes espoirs : Romeo et Brooklyn Beckham (Burberry), Lourdes Leon (la fille de Madonna, chez Stella McCartney), Gabriel-Kane Day- Lewis (Zadig & Voltaire). Quant à Lily-Rose Depp, elle poursuit chez Chanel l’histoire commencée par sa mère, Vanessa Paradis : la voici égérie du parfum N° 5, L’Eau.

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Le selfie sans les mains fait fureur sur les réseaux sociaux

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Seth Schneider et le fameux selfie sans les mains à l'origine de cette nouvelle tendance. (8 octobre 2016.)

Après le shoefie ou encore le fish gape, la tendance est au selfie sans les mains. Risqué.

Marre des perches à selfie ? Seth Schneider, étudiant en ingénierie aux États-Unis semble avoir trouvé la solution : le selfie sans les mains. Un smartphone avec retardateur et un miroir suffisent. Attention résultat non garanti.

175.000 retweets et 440.000 likes

Samedi dernier, Seth Schneider postait sur son compte Twitter une photo de lui, floue, face à son miroir, le portable « flottant » en l'air. En commentaire, l'étudiant ingénieur écrivait : « Je n’ai jamais été aussi fier qu’aujourd’hui. J’ai réussi à prendre un selfie en tapant dans mes mains ». Affligeant ?

Pas pour les selfies addicts, qui ont été plus de 175.000 à retweeter la photo, 440.000 à la « liker ». Devenue virale, donc, la photo a donné lieu à une vague d'imitation sur la toile. Avec un coussin ou sur son lit, chacun y va de sa petite astuce pour pratiquer ce nouveau e-sport à haut risque. Aussi, quelques irréductibles s'efforcent de recréer la photo originale, sans trucage. Parents, vous êtes donc avertis : non, le smartphone de votre ado ne c'est pas cassé par « inadvertance ».

Le selfie sans les mains, le phénomène

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Halloween : 50 desserts incroyables repérés sur Instagram

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On tremble de plaisir devant ces créations gourmandes.

À l'occasion de la célèbre fête d’Halloween qui a lieu tous les ans la nuit du 31 octobre, on tremble de plaisir avec ces 50 créations culinaires maléfiques trouvées sur Instagram.

Depuis des années et un peu partout dans le monde, la nuit du 31 octobre est consacrée à Halloween. Pour l’occasion, on ressort ses déguisements effrayants, ses meilleurs films d’horreur et ses chandeliers, mais également ses ustensiles de cuisine pour passer derrière les fourneaux. La rédaction vous a sélectionné des recettes sucrées et salées pour Halloween, tout à fait maléfiques. Et pour plus d'inspiration, on fait le plein sur Instagram où les aficionados de l’extravagance, les maîtres de l’épouvante et les fins amateurs de couleurs, de goûts, de fête et de créations complètement dingues, présentent leurs réalisations les plus spectaculaires, terrifiantes et gourmandes. Cakes fantômes, sucettes de cerveau, muffins araignées, gâteau recouvert de verre pilé ou sablés aux yeux globuleux... Tour d'horizon des gâteaux les plus incroyables d’Halloween, repérés sur le célèbre réseau social.

Les 50 desserts qui nous font trembler de plaisir

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